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Critique concert | Gossip à Montréal

Dans l’esprit, l’attitude, l’allure décomplexée de Beth Ditto, tout peut se passer.  Et il s’en est passé des moments délirants, hier soir, à l’Olympia, malgré une entrée tardive sur scène après les coups de 22h. Il fallait y être.

Photo par Patrick Roger

Il y a de tout: musique, charisme et spectacle.  Sans besoin d’artifices ou de feux d’artifices, elle entonne et succède les chansons avec une voix incroyablement forte et puissante.  Les sonorités des années 80 sont mises de l’avant et les rythmiques très appuyées, le public à forte proportion gai et lesbienne est conquis.  Public avec lequel la chanteuse n’hésitera pas à dialoguer généreusement entre chaque morceau, un de ses exercices favoris.

Un esprit Motown dans un corps sain, la chanteuse s’est même permise un bain de foule durant 2 pièces (Into the Wild, Four Letter World) en écorchant au passage un jeune homme avec son iPad et en volant une bouteille de vin au bar qu’elle a remise au guitariste qui célébrait son anniversaire de naissance.

Elle a bien dû perdre 15 ou 20 kilos depuis sa dernière visite dans la métropole il y a 3 ans presque jour pour jour.  Le quintette s’est quand même aventuré dans quelques chansons très intimistes Get a job… sans tomber dans l’excès et dans les traditionnelles sonorisations électroniques.

Une véritable bête sur scène.

Photo par Patrick Roger

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(par Patrick Roger)

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