Critique album | Maison Brume – La vie sabbatique (EP)

Le groupe folk indie franco-québécois Maison Brume propose un deuxième EP intitulé La vie sabbatique : un projet intimiste aux teintes romantiques. Ombres et lumières de l’intimité humaine sont au rendez-vous.

Florian Seraul, chanteur, guitariste et réalisateur offrait en 2012 le EP La fuite des gens heureux. S’en sont suivis plusieurs concerts en duo avec la violoncelliste Mariane Bertrand.

À la fois orchestral et introspectif, juste assez éthéré, La vie sabbatique mérite qu’on s’y attarde. La voix apaisante de Florian Seraul raconte une histoire ficelée en dentelles. Les mélodies sont inventives et raffinées aux oreilles. Une musique tout en apesanteur.

Les cinq morceaux enregistrés au studio Gypsy – Planet Studios s’insèrent dans une volonté de dilater l’espace-temps ; prendre une certaine distance par rapport au quotidien effréné. La vie sabbatique s’inscrit dans la lignée du partage des souvenirs, le tout teinté d’une nostalgie légère et tendre.

Mélancolie donc, que les musiciens Florian Serault, Mariane Bertrand, Jesse Mac Cormack, Francis Ledoux et Étienne Dupray traduisent de manière intelligible.

Une bonne offrande pour la formation montréalaise dans la force de l’âge, dont la démarche est sincère et authentique.

Le lancement du nouvel EP de Maison Brume aura lieu ce mardi 27 août au Verre Bouteille dans une formule 5 à 7.