Critique album | Daniel Bélanger – Chic de ville

À chaque nouveau projet, Daniel Bélanger sait se faire apprécier. On l’aime pour sa plume, on l’admire pour sa musique, mais chose certaine, il occupe une place de choix dans notre cœur! Son nouvel album, Chic de ville, ne fait pas exception. À saveur rockabilly, c’est une musique des plus entraînantes qu’il nous offre, cette fois-ci.

Avec Chic de ville, un des plus grands noms de la scène musicale québécoise nous transporte dans un univers différent de ceux de ses projets précédents. On y découvre son côté rockabilly et quelques pièces plutôt country (Sa félinité, Auprès de toi, Domino).

Force est d’admettre que le style rockabilly, Daniel Bélanger se l’approprie et il lui va bien. Impossible de ne pas claquer des doigts ou de ne pas se déhancher à quelques reprises avec cet album.

Les instruments à cordes occupent également une place très importante. Dès les premières notes de la pièce d’ouverture, la table est mise. Une sorte de sentiment d’urgence se fait sentir, comme si l’auteur-compositeur-interprète éprouvait le pressant besoin de nous faire entendre sa nouvelle musique. Émotion partagée par son public, évidemment!

La musique devient plus légère au fil des chansons qui suivent, notamment avec la pièce Chacun pour soi. C’est surtout pour les belles paroles qu’on appréciera cette dernière : «je rêve en simplicité / qu’un enfant mange à sa faim / et pas qu’en période d’examen / ni dans mes utopies». Et c’est en toute simplicité que sa musique nous fait rêver.

Des pièces comme Traverse-moi et Rapport d’accident survenu le 26 nous font redécouvrir le Daniel Bélanger qu’on a connu au fil de sa carrière qui compte plus d’une vingtaine d’années.

Avec Chic de ville, Daniel Bélanger se réinvente à sa façon, tout en gardant son authenticité qui lui est propre. Ce joyeux album fait du bien. On retrouve cet excellent artiste qui sait aussi bien manier les partitions que les mots : le résultat ne peut donc pas être décevant!