Critique Album: Arno – Future Vintage

À son 12e album en 26 ans de carrière solo, le vieux rockeur belge Arno démontre bien que la créativité et la fougue n’ont pas à s’estomper avec le temps.

Voix écorchée, paroles tordues, guitares mordantes, rythmes fougueux et attitude punk, le rock d’Arno ne fait pas les 63 ans de son créateur.

La production du Britannique John Parish (PJ Harvey) ajoute du chien en respectant bien le grain de voix et l’esthétique échevelée qui va si bien à Arno.

Le chanteur ne se refuse pas à quelques moments plus tendres (Chanson d’amour, Dis pas ça à ma femme), ni quelques inévitables vers d’oreille (Show of Live, Quand les bonbons parlent).

La relecture de Oh La La La n’apporte rien de bien pertinent à l’ensemble, si ce n’est qu’occuper les minutes qui manqueraient autrement à cet album pour atteindre une durée respectable. Mais dans l’ensemble, Future Vintage est un joyeux bazar sonore typiquement Arno.