Angélique Kidjo

Critique album | Angélique Kidjo – Eve

Angélique Kidjo - Eve Angélique Kidjo Eve

Chanteuse engagée, artiste rayonnante d’espoir et d’inspiration, Angélique Kidjo mord toujours à pleine dent dans la beauté du monde, envers et contre tous. Son nouvel album, Eve, ne fait pas exception à la règle. 

Ce onzième item à la discographie de la grande dame africaine se veut « dédié aux femmes africaines, à leur résilience et leur beauté », propos chantés en diverses langues beninoises (Fon, Yoruba, Goun, Mina).

Que l’on pige ou non le sens des thèmes évoqués – tous très nobles selon les informations qui accompagnent l’album – l’intention derrière le chant est perceptible sans effort, et inspire l’engagement, l’énergie d’une grande humaniste pour qui la chanson demeure la forme la plus puissante de communication.

Riche en couleurs, en rythmes entraînants et en collaborations, Eve comporte notamment la présence de la Nigériane Asa, du guitariste de Vampire Weekend, Rostam Batmanglij, d’un choeur de femmes béninoises, de l’illustre Dr. John, du Kronos Quartet, de Bernie Worrell et de l’Orchestre philharmonique du Luxembourg. Tous viennent mettre leur petit grain de sable à un moment ou un autre, mais la couleur prédominante demeure toujours celle de Kidjo, de ses envolées vocales (souvent doublées par le choeur), de ses rythmes enivrants et de ses mélodies qui flottent en toute liberté.

Du très beau.

Étrangement, Sherbrooke aura l’exclusivité sur son passage au Québec, avec un concert prévu pour le 22 février, au Théâtre Granada.

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