The Avett Brothers

CityFolk d’Ottawa 2015 – Jour 2 | Avett Brothers, Lisa LeBlanc, Steep Canyon Rangers et plus

C’est parti pour un deuxième jour de CityFolk, au Stade TD du Parc Lansdowne, à Ottawa. Cette fois-ci, au tour de The Avett Brothers, Lisa LeBlanc, Steep Canyon Rangers, Walk Off The Earth, les Soeurs Boulay et Scarlett Jane de montrer de quel bois ils (et elles) se chauffent !


Le secteur Landsdowne était dans tous ses états hier soir dans le cadre de la deuxième soirée de CityFolk. Même si – misère – c’est pas un environnement propice au stationnement, force est de constater que le nouvel emplacement attire cette année encore des masses de monde.

Bien qu’il y en ait long à dire sur les défauts du site et des difficultés d’accès aux scènes, l’idée ici est de mettre l’accent sur la richesse du folk entendu jeudi soir et sur la magie des performances de Steep Canyon Rangers (Caroline du Nord, USA), Lisa Leblanc (Nouveau-Brunswick) et The Avett Brothers (Caroline du Nord, EU).

 

Steep Canyon Rangers

Le public tapait joyeusement du pied en début de soirée sur la scène Ravenlaw. Pendant que le band Walk Off The Earth faisait bouger et chanter le public sur la grande scène Telus, les Steep Canyon Rangers ont presque rempli la salle.

C’est sûr qu’en terme de bluegrass, c’est du bon stock. Contrebasse, guitares, mandoline, banjo, cajón (boîte à percussion d’origine péruvienne) et le violon, savamment joué par le très éclatant Nicky Sanders.

Avec son violon, il joue de la corde avec ses doigts, il joue pendant longtemps sur des airs différents, il joue avec le plaisir d’un enfant qui joue dans son carré de sable, il joue depuis qu’il a cinq ans. Violoniste spécialisé dans la musique bluegrass, il a impressionné les amateurs du style encore hier soir. Il passe du classique au folk dans le temps de le dire ; les autres membres du groupe n’ont eu d’autre choix que de lui laisser la scène l’instant d’un bon moment!

 

Lisa Leblanc

Il fallait se prendre à l’avance hier pour pénétrer dans la salle de la scène Ravenlaw pour voir Lisa. Depuis la sortie de son mini-album an anglais Highway, Heartache and Time Well Wasted, elle s’est attirée l’attention d’un nouveau public à travers les milieux anglos.

LisaLeBlanc-CityFolk-festival-ottawa-sorstu-2015-4L’artiste était de circonstance dans la capitale canadienne qui se veut bilingue. Elle s’est d’ailleurs bien moquée de la réalité « fran-glish » et de la vie de fonctionnaires d’une bonne partie de la population de la région.

Arrivés bien coiffés, Lisa et ses deux acolytes ont vite fait de s’ébouriffer la crinière ; après les douceurs des premières notes de la chanson titre de son dernier album, les premiers accords de guitare de Jean-Philippe Hébert, du banjo de Lisa ajoutés aux coups de baguettes pas timides du tout du batteur Maxime Gosselin, le public était pulvérisé.

Vraiment, Lisa Leblanc avec son grand sourire transmet une grande joie de vivre – son énergie est puissante, plus ça va et plus tout porte à croire que Lisa est en fait un cowboy (ou une cowgirl, c’est selon). Ce fut déchirant de la quitter pour assister au show The Avett Brothers de l’autre côté du site…

 

The Avett Brothers

Lors de leur dernier passage à ce festival il y a deux ans, The Avett Brothers avait séduit tout le monde. Ils étaient donc très attendus hier soir sur la scène principale. Des milliers de spectateurs étaient présents et ils nous en ont donné pour notre satisfaction.  Ce sont de vrais petits fous, ils s’amusent autant que nous, c’était juste assez… même si on aurait pu s’attendre à un peu plus… Sept personnes sur un stage, ça impressionne quand même.

Quand Scott Avett s’est retrouvé seul avec la pièce Murder in the City, le public s’est laissé emporter. Au son des paroles « Always remember there was nothing worth sharing. Like the love that let us share our name”. C’est là qu’on a tous grandi. Lorsqu’ils ont joué Vanity, ce fut un grand moment où le folk est devenu électrique, cette pièce reçue en vrai donne l’effet d’un Bohemian Rhapsody.

Et il y a eu un rappel, quand même! Cette soirée s’est somme toute bien déroulée, le folk a joué son rôle auprès du public malgré les désagréments liés à l’accès aux différents sites du festival.

Enfin, qui sait, peut-être y en a-t-il d’autres que moi qui se sont permis d’imaginer ce que ç’aurait pu donner de voir The Avett Brothers avec Lisa Leblanc sur la même scène. L’expérience aurait très bien pu s’avérer grandiose!

Événements à venir

Vos commentaires