Critique | The Apache Relay à La Vitrola

Ce n’est pas l’énergie qui manquait hier soir à La Vitrola, alors que le groupe du Tennessee The Apache Relay a présenté les pièces de son plus récent album (The Apache Relay). De retour dans la métropole après avoir ouvert pour Mumford & Sons en 2011, la formation indie-folk a dû se confronter à une salle plutôt dégarnie.

C’est sur l’album homonyme, lancé en avril dernier, que les musiciens se sont concentrés, ouvrant la prestation avec Don’t Leave Me Now et Ruby. C’est le premier extrait Katie Queen of Tennessee qui semblait le plus attendu. Pièce maîtresse du nouvel album, sa version live était assurément à la hauteur des attentes, ajoutant une agréable dimension relationnelle avec le public malgré l’ambiance qui levait difficilement.

Bien que le groupe ait changé un peu sa formule entre les deux plus récents albums, les pièces plus folk d’American Nomad (2011) se mariaient agréablement à celles plus alternative-indie de The Apache Relay (2014). L’enchainement des hymnes Sets Me Free, American Nomad et Power Hungry Animal a d’ailleurs su prouver l’étendue du talent vocal de Michael Ford Jr. dont la voix était mise davantage en valeur sur le premier disque.

Les autres musiciens ont aussi eu leur moment de gloire sur State Trooper, pièce rock de Bruce Springsteen, où les guitares et la distorsion sur le violon à l’avant-plan ont été mises à profit le temps d’un impressionnant solo.

C’est seul à la guitare que Ford Jr. a offert la jolie Home is not a Place. Beau moment de communion alors que les quelques personnes présentes ont timidement entonné le refrain.

Au final, The Apache Relay a offert une excellente prestation intimiste, offrant même au public de faire leurs demandes spéciales et couvrant la quasi-totalité de son répertoire endisqué. Une belle soirée gracieuseté d’un groupe qui visiblement gagnerait à être découvert et d’un super choix de première partie.

Desert Noises

En ouverture, la formation Desert Noises, originaire de l’Utah a fait fi de la salle bien parsemée. Présentant des pièces rock variant entre folk et pop-punk, le quatuor a offert une performance très bien ficelée. Malgré leur jeune âge, ils avaient visiblement l’habitude d’être sur scène. Meilleur moment, la pièce Grandma Looks, qui rappelle les débuts de Tokyo Police Club. Rejoint par Kellen Wenrich, violoniste de The Apache Relay pour l’une des dernières chansons, le groupe qui semblait mentalement préparé a joué pour de plus larges auditoires, avait l’air de bien s’amuser. Une belle découverte dont la performance s’est avérée bien représentative d’un second album (27 Ways) très prometteur.

 

Grille de chansons

1-    Don’t Leave Me Now

2-    Ruby

3-    Sets Me Free

4-    American Nomad

5-    Power Hungry Animal

6-    Good As Gold

7-    Can’t Wake Up

8-    Dose

9-    (inédit)

10- Your Lies (Reprise de Shelby Lynne)

11-Katie Queen Of Tennessee

12- Growing Pains

13-Terrible Feeling

14- Lost Kid

15- Further North (Reprise de Johnathan Rice)

16- State Trooper

17- Valley Of The Fevers

18- Home Is Not Places

19-Watering Hole

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