Patrick Watson

10 ans de Secret City Records | Les 10 meilleurs albums du label selon nous

Le label montréalais Secret City Records fête ses 10 ans dans le cadre d’une soirée au Rialto jeudi soir (dans le cadre de POP Montréal). L’équipe de Sors-tu.ca s’est amusé à classer les 10 meilleurs des 32 albums parus sous Secret City depuis 2006.

5. Owen Pallett – Heartland – Édition Deluxe (2014)

On triche un peu ici, puisque l’album est paru d’abord en 2010 sous l’étiquette Domino Records, mais Secret City a accueilli Owen Pallett au sein de son équipe en 2014, et afin de taper le terrain en vue de son très bon In Conflict, le label montréalais sortait une version « deluxe » de l’excellent Heartland. Pas que In Conflit ne soit pas en soi un très bon album, mais Heartland est supérieur à notre avis, et les ajouts à l’édition deluxe ne sont pas à négliger non plus. Du très très bon Owen Pallett, en pleine possession de ses moyens et très créatif dans l’écriture.

4. Patrick Watson – Close to Paradise (2006)

Ce n’est pas officiellement le tout premier album de Patrick Watson, mais soyons francs, c’est là où tout a commencé. Pas surprenant que Close to Paradise ait remporté le deuxième Prix Polaris, en 2007, supplantant notamment Neon Bible d’Arcade Fire, Gang of Loser de The Dears et The Reminder de Feist.

De cet album sont nés des classiques du répertoire Watsonesque comme The Great Escape, Drifters, Slip Into Your Skin et Luscious Life.  De toute beauté.

– Marc-André Mongrain.

3. Plants and Animals – Parc Avenue (2008)

Le EP précédent nous permettait de découvrir ce nouveau groupe montréalais qui alliait folk, rock vintage et songwriting exceptionnel. Les attentes étaient donc déjà très hautes pour ce Parc Avenue, qui n’a certainement pas déçu.

La chanson d’ouverture, Bye Bye Bye, demeure un incontournable en spectacle, et continue de nous donner des frissons de nostalgie. Les mélodies de ce disque sont puissantes, et les chansons marquantes se succèdent. Les albums Waltzed In From The Rumbling (2016) et The End of That (2012) sont aussi dignes de mention, mais la vigueur du groupe à ses débuts n’avait pas d’égal.

– Marc-André Mongrain.

 

2. Patrick WatsonAdventures in Your Own Backyard (2012)

Les puristes diront sûrement qu’on ne peut pas prétendre qu’Adventures in Your Own Backyard est un album supérieur à ceux que Watson a lancés en tout début de carrière, à cause de l’impact qu’e eu un disque comme Close to Paradise sur l’entièreté de la production montréalaise et que miaw miaw miaw.  (N.D.L.R.: Argument massue, avouez)

Mais je le hurle : Adventures in Your Own Backyard est le meilleur album de Watson. L’aboutissement de ses idées de grandeurs autant que la forme idéale de son minimalisme. Tout est là. C’est un de albums québécois les plus parfaits, point barre.

Pour l’amour du Saint-Ostifi, je pourrais écouter la transition dans la chanson Lighthouse qui fait passer la pièce d’un dream pop planant à un rock de western spaghetti en boucle jusqu’à ce que mort s’ensuive.

– Joshua Lessard

Le meilleur album paru sous Secret City Records par ici :

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