Michael Bublé

La bonnefemme sort #13 | Noces de corail avec Michael Bublé

1er août  2008: je deviens officiellement la blonde de l’homme de ma vie. 1er août 2019: je fête notre onzième au Centre Bell avec mon kick, Michael Bublé. And I’m feeling… goooooood!

Derrière moi, un homme répète « Moé, j’aime pas ça Facebook moé. J’aime pas ça les filles tout’ nues. ». À côté de moi, un critique de show regarde ce que j’écris sur mon p’tit pad. Il copie clairement sur moi. La salle remplie de spectateurs sagement cordés me rappelle que FarmVille a déjà existé. Pas grave. Dans quelques minutes, Michael Bublé entrera en scène. La seule chose qui pourrait gâcher ma soirée avec mon kick, c’est qu’il ne chante pas sa version de Feeling Good.

ET IL ENTRE AVEC ÇA.

J’échappe mon cell en dessous du siège de la madame remplie de jugement juste en avant de moi mais je ne peux pas lui demander de le récupérer, car je perdrais une seconde de ce doux moment. J’dis doux, mais la dureté de mes cris d’homme-femme issus d’un élan d’excitation brutal trahissent l’absence de toute douceur. Cette vidéo prise quelques secondes avant La Grande Chute Cellulaire témoigne du fait que les plus belles choses du monde me rendent absolument dégueulasse:

Y’a plein de raisons pour lesquelles je suis en amour avec Michael Bublé. Sa voix, ses crooneries, (ses foufounes dans) ses suits, sa p’tite face et son sens de l’humour. 90% de ses interventions entre les tounes sont des p’tits numéros d’humour. Je ne me ferai pas d’amis dans le milieu avec ça, mais  je trouve qu’il rentre plus que la plupart des humoristes. AU NIVEAU MONDIAL, LÀ. Je ne sais pas ce qui est improvisé, ni ce qui est scripté; encore moins par qui, mais j’ai vraiment ri fort.

Je ne rendrais pas justice à la grandeur de son humour en traduisant ses jokes en français. Voici donc un extrait d’un moment parfait où il jase avec Jacques, un spectateur sélectionné pour chanter avec lui, qui vient de lui annoncer qu’il n’est pas gay.

Avez-vous vu comment y’est fin en plus mon chum-qui-sait-pas-qu’il-est-mon-chum? Il laisse le spot à Jacques, comme il le fait un peu plus tard avec un de ses choristes qui sort un album bientôt. Michael est  devenu choriste, le temps que le sien drop une de ses tounes. Ce moment m’a tellement touchée que  je suis pas mal certaine d’y être tombée enceinte.

Touchant. Une autre qualité de Michael Bublé. Il m’a fait pleurer en pleurant alors qu’il parlait de son fils, un survivant du cancer. À ce point du  show,  je suis en grossesse nerveuse de quintuplés. Il dit le truc le plus (étrangement) beau qu’un parent de jeunes enfant entendra dans sa vie de personne à boutte:

The days are long and the years are short.

Les jours sont longs et les années sont courtes.

Ciboi**, Michael. Épouse ma face, beau poète des mères trop brûlées pour se faire les jambes!

J’fais des jokes, mais mon doux. Si t’es le parent d’un p’tit pou ou d’une p’tite puce, tu peux pas garder ton cool en écoutant Forever Now.

Pas qu’il en ait besoin avec c’te belle p’tite face-là, mais le visuel est DÉ-BILE. Je me surprends à me demander « Coudonc, Michael, es-tu dans l’ciel? »

Oui, Michael est dans l’ciel. Michael est partout. Michael est grand. Beau, sensible, touchant, drôle. Presque autant que mon amoureux qui n’a pas chialé en apprenant que j »allais célébrer nos « noces »de  corail avec ma médaille d’argent d’homme.  J’taime, Julien Deraiche. J’ai une tribune pour te l’annoncer  aussi fort que l’son qui est sorti d’moi quand j’ai appris qu’j’allais voir Michael Bublé toute seule pour notre onzième.

Je vous laisse sur ces photos très niaiseuses de moi qui célèbre ma fête d’amoureux en bonne connasse:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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