The Stragglers

Critique | The Kooks au Théâtre Corona

Mardi soir, ce n’était pas qu’aux Francos que ça brassait! Avec un public électrisé sous les bras, les quatre membres de The Kooks ont su livrer une performance à la hauteur des attentes de la foule.

La salle était en feu. Aux premières notes des guitares, elle était déjà envoûtée, elle s’imprégnait déjà de la musique du groupe vedette de la soirée, The Kooks. Et ce sera comme cela pendant toute la durée du spectacle. Le public était en parfaite symbiose avec la musique, chantait à presque chaque morceau, s’extasiant devant les déhanchements de Luke Pritchard, le chanteur/guitariste et incontestable figure de proue de la formation.

C’est que toute l’attention est constamment sur lui. Sur scène, il est la vedette, on a de yeux que pour lui et il est de nombreuses fois mis en valeur contrairement aux autres membres qui passent plutôt inaperçus. On avait souvent l’impression d’être en présence de Pritchard + musiciens plutôt qu’un véritable groupe. Malgré tout, le talent de chacun était évident et les pièces étaient toujours jouées de main de maître et interprétées de parfaite façon.

Plusieurs moments ont créé l’extase chez les spectateurs, dont les deux performances solos de Pritchard. La première d’entre elles était pour la pièce Dreams qui était interprétée à la guitare en version ballade. Le public semblait au bord des lèvres de Pritchard, brandissant téléphone et briquet en signe d’appréciation et de souci d’ambiance. Avec la deuxième performance solo, Seaside, sorti de leur premier album, prit la suite et enflamma la foule. Encore une fois, le public chanta à l’unisson, démontrant sa maîtrise du répertoire du groupe. Pour la pièce The Saboteur, on a même eu droit à une performance au piano de la part de Pritchard, entouré de tous les membres cette fois.

On finit le tout sur le tempo entraînant de la nouvelle Forgive & Forget et on activa davantage la foule sous des « yeh-oh » répétés.

Rappel

Sous les cris assourdissants (vraiment assourdissants!) de la foule, le groupe est revenu sur scène pour interpréter trois chansons, dont la dernière Naive, sous le contentement évident du public. Pritchard fit lever tout le balcon pour l’occasion et le morceau acheva le spectacle sur une note plus que positive.

Premières parties

Pour ce concert, deux premières parties étaient présentées au public. Tous les artistes étaient à l’heure et d’un dynamisme époustouflant, ce qui s’est jumelé à merveille avec l’énergie déjà éclatante de la foule.

Young Rising Sons

Premier en liste: le groupe Young Rising Sons. À première vue (et écoute), on avait l’impression d’être devant un genre de One Direction ou de 5 Seconds of Summer. Les cinq membres du groupe portaient pantalons skinny noirs, petits bottillons et chemises à carreaux attachées à la taille, ce qui n’est pas sans rappeler l’accoutrement des boybands actuels.

La musique était rock, mais avec des éléments très pop comme les harmonies et les « oh oh » et « aye aye » accrocheurs. Des hymnes à l’été, des pièces rassembleuses qui ont beaucoup plu au public qui sautillait et répondait à tous les appels faits par le chanteur et guitariste, Andy Tongren. Petite mention spéciale pour leur prise de photos avec leurs fans à l’extérieur du Corona à la toute fin du concert.

Joywave

Deuxième à frôler la scène avant The Kooks, Joywave était dans tous ses états avec son chanteur Daniel Armbruster et son chandail du drapeau du Canada. Le groupe sautait, dansait sur scène, mais le public semblait plus contemplatif que lors de la performance de Young Rising Sons. Le « party » a tout de même fini par lever et Joywave a réussi à mettre la foule dans sa poche, surtout avec le chant de l’hymne national canadien entamé par Armbruster avant de quitter la scène.

Malheureusement pour eux, leur bassiste Sean Donnelly a eu des problèmes de sons pendant presque l’entièreté de leur performance et la voix de Armbruster n’était pas toujours à 100%. Malgré tout, leur enthousiasme et les commentaires bien placés de Armbruster ont tout de même fait bien passer la pilule, mais il serait intéressant de les revoir dans de meilleures circonstances.

Grille de chansons

Around Town
Bad Habit
Ooh La
Down
It Was London
She Moves In Her Own Way
Eddie’s Gun
Dreams
Seaside
Westside
Always Where I Need to Be
Sway
The Saboteur
Sweet Emotion
Sofa Song
Forgive & Forget

Rappel

See Me Now
Junk of the Heart
Naive

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