Luis Oliva

Critique | Apocalyptica à l’Impérial Bell de Québec

Le groupe de violoncellistes métal Apocalyptica était de passage à Québec, mardi soir, pour un concert à l’Impérial Bell, juste avant de se rendre à Montréal. Le groupe Art of Dying assurait la première partie.

 


Apocalyptica

S’étant d’abord fait connaître pour leurs interprétations de chansons de Metallica, le groupe de violoncellistes finlandais Apocalyptica était de retour à Québec ce mardi dans le cadre de la tournée Shadowmaker. Les attentes étaient particulièrement élevées, et ils ont su relever le défi avec brio devant un Impérial conquis.

Les trois violoncellistes, Eicca Toppinen, Paavo Lötjönen et Perttu Kivilaakso  et le batteur Mikko Sirén étaient accompagnés de l’Américain Franky Perez, chanteur de la troupe qui fut recruté l’an dernier.

Contrairement à sa présence à Heavy Montréal en août 2014, la chimie entre Perez et les musiciens était vraiment palpable cette fois-ci. Il semblait moins nerveux et beaucoup plus à l’aise sur scène. Il bouge, se déplace constamment et dégage un charisme qui se ressent instantanément. Il est véritablement un plus pour Apocalyptica.

Eicca Toppinen était de toute évidence heureux de retrouver le public québécois, non seulement de par sa prestation, mais de par ses échanges constants avec les fans. Paavo Lötjönen et Perttu Kivilaakso affichaient quant à eux un sourire constant qui en disait long.

En plus de nous offrir quelques succès de leurs albums passés, comme I’m Not Jesus et I Don’t Care, Apocalyptica s’est évidemment permis quelques interprétations de classiques de Metallica. Tout d’abord, The Unforgiven, puis One ont fait résonner les murs de l’Impérial Bell au grand plaisir des fans qui hurlaient, les poings vers le ciel.

Un peu plus tard, leur superbe interprétation de Seek and Destroy s’est ajoutée, accompagnée de la foule qui hurlait le refrain. Les Finlandais ont conclu cette excellente soirée avec Dead Man’s Eyes, extrait de leur tout dernier album Shadowmaker paru plus tôt cette année.

 

The Art of Dying

En ouverture de soirée, les Canadiens The Art of Dying se sont présentés sur scène en ayant comme objectif de profiter de chacune des 45 minutes qui leur étaient offertes pour exposer les chansons de leurs différents albums à une foule réceptive, mais qui ne semblait pas du tout au fait de leur œuvre.

D’entrée de jeu, la fougue et l’énergie dégagées par le chanteur Jonny Hetherington se ressentaient aux quatre coins de la salle de la rue St-Joseph. Il se permet même parfois d’échanger dans un français correct avec la foule qui a semblé apprécier. Jeff Brown (batterie) et Tavis Stanley (guitare) étaient visiblement ravis d’être dans la Vieille Capitale, affichant de larges sourires tout au long de leur performance énergique.

Le son grave de la basse de Cale Gonthier (oui, oui, le frère d’Adam) était plus que présent, faisant résonner la cage thoracique de chacune des quelques centaines de personnes présentes dans la salle.

Seul bémol : les changements d’instrument parfois longs entre chaque chanson rendaient leur prestation décousue. Ils ont conclu avec la célèbre Die Trying suivi de leur plus récent hit Rise Up, extrait de l’EP du même nom.

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