Coup de coeur francophone – Jour 11 | Louis-Jean Cormier à l’Église Saint-Pierre-Apôtre

Pour clore en beauté cette 27^e édition du Coup de cœur francophone, Louis-Jean Cormier présentait dimanche soir son premier d’une série de deux concerts sur la scène de la magnifique église Saint-Pierre-Apôtre. Une prestation toute en douceur!

Soirée d’expérimentation réussie

Photo par Pascal Leduc

« Bon, le pire est fait », a lancé Louis-Jean Cormier, en entrant sur scène, dimanche soir. Sous les rires un peu timides de la foule, le chanteur a joué les premiers accords de La cassette. C’était un départ!

Généreux de leur temps, les musiciens auront offert une prestation de près de deux heures. L’occasion rêvée pour expérimenter des choses dans ce « laboratoire spirituel », comme l’a souligné celui qui est reparti avec trois Félix lors du dernier gala de l’ADISQ.

En plus d’interpréter des pièces tirées de l’album Le treizième étage, on a également eu droit à quelques chansons de Gaston Miron (Au long de tes hanches), de Félix Leclerc (Complot d’enfants) et bien entendu, de Karkwa.

Et pourquoi pas une pièce en anglais, pour commencer le rappel? Louis-Jean Cormier et sa choriste et percussionniste Adèle Trottier-Rivard ont offert une magnifique reprise, version bluegrass, de la pièce From the Mouth of Gabriel de Sufjan Stevens, une inspiration pour les musiciens. Sublime!

Cormier a orchestré la soirée de main de maître. Lors de ses interactions avec la foule, le charismatique chanteur, qui se prenait parfois pour un prêtre, a profité de l’occasion pour raconter quelques anecdotes comiques de tournée.

Les jeux de lumières, signés Mathieu Roy, étaient également à couper le souffle. Parfois, ils mettaient bien en évidence les musiciens, mais à d’autres moments, ils nous rappelaient que le spectacle avait lieu dans une église et nous en mettaient plein la vue.

On nous avait promis une soirée acoustique, mais au bout du compte, c’est surtout de l’acoustique de la salle que nous aurons profité. Autant les sons de guitares, de basse, de batteries et percussions que les voix sonnaient à merveille dans la majestueuse église. Un petit quelque chose que l’on ne retrouve pas dans une salle de spectacle conventionnelle.

« Ma fête, c’est en mai! »

Photo par Pascal Leduc

À la mi-chemin du spectacle, alors que Louis-Jean Cormier présentait la nouvelle chanson Si tu reviens, ses musiciens ont tout simplement quitté la scène.

Ne semblant pas trop comprendre ce qui se passait autour de lui, le chanteur a eu l’air un peu perdu lorsqu’Andréanne Sasseville, de la radio satellite Sirius XM, est apparue à ses côtés.

Cette dernière lui a alors annoncé qu’elle avait une surprise pour lui. Après s’être exclamé que sa fête était en mai, Louis-Jean Cormier s’est vu remettre un disque d’or pour son premier album solo, Le treizième étage.

Une fois l’émotion passée, Cormier a repris Si tu reviens du début, après avoir demandé la permission à la foule qui était, disons-le, sous le charme de l’auteur-compositeur-interprète.

En somme, Louis-Jean Cormier et ses quatres musiciens-choristes auront offert une très belle prestation, autant pour les oreilles que pour les yeux!