Sebastian Bach n’a rien à voir avec l’iconique compositeur et organiste classique allemand ayant vécu au XVIIIe siècle. Il n’est que l’un des meilleurs chanteurs de sa génération. Celle qui carburait jadis au spray net, en spandex, avec d’épiques solos de guit’ et tout plein de jolies minettes dans ses vidéoclips. Aujourd’hui, Vince Neil n’arrive à pousser la (bonne) note que s’il y a une paire de choristes et des backing tracks pour lui filer un coup de main, alors qu’Axl Rose, même s’il point ne fausse, manque hélas cruellement de souffle. Hier soir, dans un bondé Théâtre Beanfield (qui affichait complet), Bach a prouvé qu’il était encore et toujours capable d’interpréter des succès d’antan avec aplomb, enthousiasme et talent.