crédit photo: @stuntmanphotography
Québec Redneck Bluegrass Project

Festival Mélo 2025 – Jour 1 | Repentigny, ville lumière

« Repentigny, comme dans… Repentigny? » Telle fut la réponse immédiate des bonnes âmes à qui j’ai annoncé ce que je m’en allais faire de mon vendredi soir 6 juin 2025. Une réponse qui démontre bien la rapidité avec laquelle on, le monde de Montréal, a tendance à pousser du revers de la main tout potentiel signe de vie provenant de nos banlieues.

Après, je dis pas que j’ai pas eu la même réaction quand on m’a parlé de Mélo, le tout nouveau festival qui prend place à, justement, Repen, mais après une rapide réflexion, l’arrivée de ce festival banlieusard a fini par m’apparaître comme une évidence.

Pas gênant non plus est le site en soi. On dirait que Mélo atteint la parfaite balance entre gros festival mainstream avec des activations de marques, des booth VIP, des food trucks et tout le Osheaga-type tralala, ET festival local avec des petites familles, la ville au complet dans le coup.

* Photo par @stuntmanphotography

Y’a toujours ce risque, quand t’arrives avec un gros événement dans une plus petite ville, que la communauté n’embarque pas tout à fait dans le projet (vous souvenez-vous du RockFest), mais dans ce cas-ci, la réponse des habitants semble plutôt pencher vers les « enfin y s’passe de quoi che nous viarge ».

Justement, parlons de ce qui s’y passe, à ce festival. S’y passe d’abord la scène principale, extérieure. Celle qui accueille les festivaliers plus diurnes (les derniers shows y terminant à 23 heures) et les têtes d’affiches : dans notre cas, Jérôme 50, Matt Lang et Québec Redneck Bluegrass Project.

Dans cette foule, on remarque un nombre assez impressionnant de chapeaux de cowboy, et un nombre encore plus impressionnant de bottes de. Signe que monsieur Lang est peut-être le personnage le plus attendu au final, même s’il ne clôt pas la soirée.

Excellent showman, ce Matt, d’ailleurs, hein. Fraîchement atterri de Nashville, il crinque la foule bien comme il faut avec son énergie, ses tounes néo country, des covers de Linkin Park (?) et Blink 182 (??) et du lançage de bières dans la foule.

Si ça, ça te met pas le party, j’sais pas ce que ça prend.

* Photo par @stuntmanphotography

Mais en parallèle de ce qui se déroule sur la scène principale se trame un autre genre de party, celui-ci plus électro, à l’intérieur de ce qui d’habitude serait l’aréna de Repen, pour l’occasion transformé en non-lieu où les décibels règnent. Pour vrai, shout-out à quiconque à installer ce système de son, ça crache.

C’est dans la pénombre frisquette de l’aréna qu’on a pu voir Milk & Bone, en pleine forme et visiblement très heureuses d’être là (ce qui était cool à voir, parce que, tsé, rappelons-nous que de te faire inviter à un nouveau festival à Repentigny, ça peut peut-être te laisser perplexe au départ). Et c’est dans ce même aréna que la fête se poursuit pour les plus oiseaux de nuit de la gang.

Une fois le show de Québec Refneck (je raccourci leur nom à chaque fois, désolé) terminé, la foule se divise en deux. Une première portion plie bagage et s’en retourne à maison, tandis que l’autre partie s’entasse dans salle intérieure pour les prestations du multi-instrumentiste égyptien Ash, puis de notre bon vieux CRi.

Reste ensuite à rentrer sur l’île pour les Montréalais, mais hey, une p’tite marche de 6 heures et demi, ça a jamais tué personne.

C’pas vrai. Ça a sûrement déjà tué du monde. Faites pas ça. Y’a des autobus.

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