crédit photo: Werner Strouven RHoK
FTA (Festival)

5 spectacles à surveiller au FTA

Le festival TransAmériques (FTA) connaîtra le coup d’envoi de sa prometteuse 18e édition ce mercredi 22 mai, et se poursuivra jusqu’au 5 juin prochain. Pour vous aider à vous retrouver parmi la vingtaine de spectacles de danse et de théâtre proposés, Sors-tu? en a sélectionné et épluché cinq qui s’annoncent particulièrement intéressants.

Carte noire nommée désir : du 23 au 26 mai à l’Usine C

Après plusieurs représentations en France ainsi qu’une large couverture médiatique, la pièce de théâtre Carte noire nommée désir s’arrête au FTA pour une première nord-américaine. L’autrice et metteuse en scène française d’origine martiniquaise Rébecca Chaillon s’est entourée de sept performeuses afrodescendantes (poésie, danse, cirque, céramique) pour mettre sur pied une oeuvre éclatée qui explore entre autres la place des femmes afrodescendantes dans la société française. La mise en scène portera le public hors d’un cadre théâtral traditionnel pour le propulser dans un CHSLD, un studio de poterie, une scène d’opéra ou encore une table de dinner party.

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Nigamon/Tunai : du 23 au 30 mai au Théâtre Espace Go

En partenariat avec le Théâtre Espace Go, le FTA présente pour six soirées Nigamon/Tunai, qui signifie « chant » en langues anishinaabemowin et inga, d’Émilie Monnet et Waira Nina. La pièce est décrite comme un manifeste poétique porté par l’amitié et la solidarité qui relie les deux femmes, en plus d’échanges et de collaborations qu’elles développent avec soin depuis douze ans entre des communautés autochtones du Nord et du Sud. Communautés aux enjeux communs et mis de l’avant dans Nigamon/Tunai, comme la protection des eaux et la lutte contre l’extractivisme sur leurs territoires respectifs.

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Prophétique (on est déjà né.es) : du 28 au 30 mai au Monument-National

N’oublions pas le volet danse du FTA, absolument essentiel à sa tenue. Prophétique (on est déjà né.es) prend place à Abidjan, en Côte d’Ivoire, entre salons de coiffure et bars. Aussi en première nord-américaine, la pièce chorégraphique de Nadia Beugré met en scène six interprètes ivoirien·ne·s, brésilienne et belge qui exposent les réalités multiples des personnes trans. Une pièce chargée, intime tout comme politique, pour prendre conscience de l’oppression mais aussi pour cultiver l’espoir.

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Surveillée et punie : du 30 mai au 1er juin au Théâtre Prospero

Si vous êtes de la frange la plus assidue de notre lectorat, vous avez peut-être vu passer dans nos recommandations de spectacles pour mai Surveillée et punie, de Safia Nolin et Philippe Cyr, qui s’inspirent notamment des commentaires haineux que la chanteuse reçoit en continu depuis les premiers moments de sa carrière. Signe d’un engouement certain, les trois représentations affichent déjà complet. La toute nouvelle création se situe quelque part entre prestation musicale et théâtre, et connaîtra sans doute bien des échos médiatiques, comme tout ce qui touche de près ou de loin la chanteuse.

ODE : du 1er au 4 juin au Théâtre Jean-Duceppe

Terminons avec une autre nouvelle création, en première mondiale au FTA. La chorégraphe et danseuse Catherine Gaudet, qui n’a plus à faire ses preuves au Québec, présentera ODE, qui s’inscrit dans la même lignée que Les jolies choses, créée en 2022. On décrit ODE, « un cas de transe collective des plus saisissants », comme la première œuvre d’envergure de la chorégraphe à la tête de la compagnie Catherine Gaudet : dix interprètes lui donneront vie sur scène.

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Pour des billets et la programmation complète du FTA, c’est par ici.


* Cet article a été produit en collaboration avec le Festival TransAmérique.

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