Young Rival

Zoofest 2015 | KROY et Blackman and friends

On dérogeait un peu de l’humour samedi soir, pour s’offrir une soirée davantage musicale au Zoofest. Parce que le Zoofest, c’est surtout un festival de découvertes en tous genres.

KROY

C’est d’abord vers le théâtre La Chapelle qu’on s’est dirigé, pour la résidence de trois soirs de KROY, projet parallèle solo de Camille Poliquin, que beaucoup on d’abord connue comme choriste de David Giguère et plus récemment, comme la moitié du prolifique duo Milk and Bone.

Dans une atmosphère très intimiste et minimaliste, ses musiciens, Maxime Gosselin à la batterie et Guillaume Guilbault aux claviers et voix se sont installés avant que Camille Poliquin ne prenne place derrière ses claviers, bien au centre, tout de noir vêtue telle une sombre prêteresse, pour débuter la soirée avec River, issue de son EP Birthday paru en juin 2014.

En plus des 4 chansons de son EP, Poliquin a offert plusieurs nouvelles compositions qui se retrouveront probablement sur son premier album à paraître prochainement. Elle en a aussi profité pour servir deux reprises, dont Going to a Town de Rufus Wainwright, dans une version plus planante et franchement jolie, voire émouvante, avec toute l’émotion qui la caractérise.

Dans un autre registre, mais dans une version bien adaptée au sien, elle s’est aussi adonné à une reprise de The Killers, avec la chanson Read my mind, qui encore une fois, s’immisçait bien dans son répertoire.

Elle a terminé avec les plus connues Birthday  et la mystérieuse Monstrosity, avant de nous quitter sur Go, une nouvelle pièce qui débute en douceur, mais termine dans un tourbillon d’énergie et de puissance. Ça promet pour la suite.

Même si la mise en scène est très statique, que les musiciens ne dérogent jamais de leur place et que Camille Poliquin passe le plus clair de son temps cachée derrière sa longue chevelure d’ébène, ils arrivent à créer une sorte de bulle envoûtante dans laquelle on entre facilement, complètement charmés.

Grille de chansons 

River
Bones
Hull
Days
Learn
Stay
Going to a Town (reprise de Rufus Wainwright)
Feet
Read My Mind (reprise de The Killers)
Birthday
Monstrosity
Go

Blackman and friends and the houseband jazz comedy night

Notre soirée se poursuivait ensuite à l’Agora de l’UQAM, où Richardson Zéphir, alias Blackman, avait préparé une soirée tout en musique et humour, en compagnie de « La famille Ouellet », les musiciens derrière le projet Une toune par jour.

Fidèle à lui-même, Blackman enseignait ses leçons de vie à coups de chansons comme La bagarre, y’en a marre ou Pas d’amour, pas de calinours, sur l’air D’aimer d’amour. 

Quelques invités se succédaient avec du stand-up qui tombait parfois un peu à plat devant un public plus ou moins réactif. D’abord, Daniel Grenier avec son humour absurde et dont les vannes rataient parfois la cible. Coup de coeur tout de même pour sa chorégraphie, accompagné d’un chat en peluche qui chante et danse. Bon flash.

C’est ensuite Neev qui est monté sur les planches pour nous parler du fait qu’il a toujours été « un gros » et de la Jamaïque, une belle excuse pour terminer son numéro sur Sweat (A La La Long). 

Heureusement, Valérie Daure, alia Princesse Musique a sauvé la soirée avec un segment plus musical, en compagnie de Blackman sur la chanson Uptown Funk de Mark Ronson et Brunos Mars.

Un spectacle somme toute inégal et un peu décousu, mais dont les représentations varieront probablement étant donné la rotation des invités.

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