The Sounds

The Sounds au Théâtre Corona | Nostalgie et divertissement

Samedi soir, le groupe suédois The Sounds était de passage au Théâtre Corona, dans le cadre d’une tournée qui célèbre le 10e anniversaire de leur album Dying to Say This to You.


My Jerusalem et Zipper Club

En première partie, deux groupes se sont succédés, soit My Jerusalem et Zipper Club. My Jerusalem est un groupe indie rock originaire du Texas alors que Zipper Club est né À Los Angeles et se situe quelque part entre le new wave, le punk et l’électro. My Jerusalem rappelait donc le côté plus rock de «The Sounds» alors que Zipper Club a achevé de mettre le public dans l’ambiance avec leurs synthétiseurs et leurs projections. Il ne manquait plus que le côté pop et catchy du groupe vedette.

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The Sounds

Maja Ivarsson a fait son entrée sur scène sous une véritable pluie d’applaudissements. Son brushing à la Blondie était impeccable et elle portait une robe de soirée à paillettes noires. Une robe qu’elle n’a d’ailleurs pas tarder de remonter pour nous flasher ses bobettes (qui étaient noires pour les intéressés).

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Alors que certains s’inquiétaient de la performance qu’elle allait donner, elle a eu tôt fait de démentir les rumeurs selon lesquelles elle s’était assagie depuis quelque temps. À 37 ans, elle est toujours animée par la même fougue et la même énergie.

Elle a commencé en force avec Song With a Mission, soit la première chanson de l’album dont on célébrait l’anniversaire. Véritable bête de scène, Maja a dansé de manière aussi suggestive qu’à son habitude, elle s’est servi de son micro comme d’un lasso et a grimpé sur tous les amplis qu’elle a pu trouver. J’aimerais aussi m’avancer en disant qu’elle a potentiellement un problème d’excès de salive parce qu’elle crachait entre chaque couplet, mais ça faisait son charme.

Le moins qu’on puisse dire c’est qu’elle sait animer son public avec qui elle garde une grande proximité. Elle semblait particulièrement touchée de l’accueil qu’elle a reçu. Elle avait des coeurs dans les yeux toute la soirée et elle a même fait monter une fan sur la scène pendant No One Sleeps When I’m Awake.  Elle s’est aussi essuyé la sueur des aisselles et de l’entre-cuisse avec une serviette qu’elle a ensuite lancé au vent en guise d’offrande. Il y a donc un chanceux ou une chanceuse qui a hérité d’une belle serviette à main hier. Ça se prend bien quand même!

Elle était accompagnée de son groupe habituel composé d’un guitariste, d’un bassiste, d’un batteur et d’un claviériste. Ensemble, ils ont interprété presque l’intégralité de l’album paru en 2006 en plus de plusieurs chansons de Crossing the Rubicon et Living in America. Bien qu’ils aient sorti un album en 2011 (Something To Die For) et un autre en 2013 (Weekend), ils ont misé sur leurs plus vieux hits, contrairement à leur dernier passage à Montréal en 2014 où ils faisaient la promotion de leur plus récent album. La nostalgie était donc palpable alors que tout le monde connaissait les paroles des chansons qu’ils avaient l’habitude de faire jouer en boucle dans leur Honda Civic 2001 il y a  déjà 10 ans de ça. Le groupe a donc définitivement su rendre hommage à ses années de gloire.

En somme ce fût une belle soirée. The Sounds est un groupe qui sait livrer la marchandise et divertir son public, même si musicalement parlant ce n’est pas à se pitcher sur les murs.
À la sortie de la salle, les gens s’entendaient pour dire qu’il y avait longtemps qu’ils n’avaient pas assister à un spectacle aussi divertissant. Et ça résume effectivement assez bien la soirée.

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