Rétrospective 2025 | Nos spectacles coups de coeur de l’année
Pour cette dernière semaine avant les Fêtes, l’équipe de Sors-tu? vous proposera au cours des quatre prochains jours des articles en mode Rétrospective afin de revisiter ce qui a marqué notre année! Après avoir souligné nos 10 albums favoris de 2025, Sors-tu? s’est rappelé que, eh bien, nous sommes avant tout un média de couverture culturelle live. De janvier à la fin du mois de novembre, voilà 12 spectacles qui ont retenu nos yeux (et surtout nos oreilles), allant du métal symphonique à la britpop mancunienne, tout en passant par des percussions contemporaines et l’incontournable d’ici. Bonne lecture!
Voïvod symphonique (Voïvod x l’OSM) à la salle Wilfrid-Pelletier
29 janvier 2025
Non, mais quel concert incroyable. Qui aurait pu croire qu’un jour, l’œuvre de ce jadis petit, mais fort bruyant quartette, formé à Jonquière, au Saguenay au début des années 1980, aurait droit à une relecture avec l’Orchestre Symphonique de Montréal! Aussi insolite qu’historique. Qui plus est, contrairement au « fromagé » S&M de Metallica (1999), un vrai travail d’arrangement et d’adaptation a été fait avec l’OSM afin de magnifier les pièces du groupe jusqu’à leur plein potentiel. Piggy (leur défunt guitariste Denis D’Amour; 1959-2005) aurait assurément été solidement flabbergasté. Pour vrai, c’était comme si on avait anobli le métal. Rien de moins que grandiose. Aussi, avis aux absents et/ou fans de musique lourde mais novatrice, leur concert avec l’OSQ a été enregistré et devrait sortir prochainement.
(Christophe Gagné)
Ariane Roy au Club Soda
18 juin 2025 durant les Francos de Montréal
* Photo par Yagub Allahverdiyev.
Ariane Roy est une rockstar.
Tout ce qu’il y a de plus moderne comme rockstar, en plus : puissante, magnétique, en pleine possession de ses moyens, de sa voix, de sa musique…
Si l’album Dogue s’est mérité une place dans les mentions honorables de notre Rétrospective des Albums coups de coeur de l’équipe, on ne peut pas en faire aussi peu pour son spectacle, qui fait flèche de tout bois. C’est vraiment là que ça se passe, sur la scène, sous les feux des projecteurs.
Elle en a fait la démonstration de manière explosive aux Francos, sur la scène du Club Soda. Un spectacle qui s’est avéré électrisant, un tour de force artistique. Une démonstration de ce qu’Ariane Roy est devenue : une artiste phare, fière représentante d’une nouvelle génération de stars potentielles, capable de captiver et transformer un lieu en tribune vivante.
Une supplémentaire est d’ailleurs ajoutée à Montréal le 21 mars 2026, cette fois au MTELUS. Ariane Roy donnera plusieurs spectacles un peu partout au Québec entre-temps. 2026 risque d’être une année fort occupée pour elle, et elle aura l’occasion de briller de tous ses feux!
Retour complet sur cette soirée aux Francos par ici.
(Marc-André Mongrain)
La Marée du forgeron : spectacle de réouverture du Théâtre de la Vieille Forge
26 juin 2025 au Festival en chanson de Petite-Vallée
Pour habiter un nouveau lieu, lui transmettre rapidement une âme, rien ne vaut une expérience forte et marquante. C’est ce que le Festival en chanson de Petite-Vallée a tenté de faire (et réussi) avec La Marée du forgeron en ouverture de l’événement : un grand spectacle collaboratif réunissant une dizaine d’artistes de quatre générations, ayant tous et toutes un lien très étroit avec Petite-Vallée.
Sous la direction artistique de Louis-Jean Cormier et Alan Côté, des artistes aussi établis que Michel Rivard, Marie-Pierre Arthur, Daniel Boucher, Patrice Michaud et Klô Pelgag, côtoyaient « la jeunesse » incarnée par Jeanne Côté, Velours Velours, Sandrine Masse et Luan Larobina. Toustes reprenaient des chansons les uns des autres, avec amour, respect et bonne humeur.
Un grand moment d’ivresse où les générations se côtoyaient joyeusement, sous les yeux ébahis du public qui découvrait finalement, pour la première fois, le magnifique nouveau théâtre tant attendu, son acoustique exceptionnel et son architecture à couper le souffle.
(Marc-André Mongrain)
Beck Symphonique (avec l’Orchestre Métropolitain) à la salle Wilfrid-Pelletier
16 juillet 2025
Lorsqu’on parle de Beck avec orchestre, on pourrait craindre un mariage impossible entre l’éclectisme d’un musicien pop/indie et la rigueur d’un ensemble symphonique. Pourtant, ce à quoi on a eu droit ce soir-là à la Salle Wilfrid-Pelletier, c’est du grand Beck qui a brillamment réussi cet audacieux pari, en compagnie d’un orchestre à la hauteur du défi.
L’artiste américain a su fusionner la spontanéité de son rock alternatif avec la finesse et l’ampleur de l’Orchestre Métropolitain, dirigé par Edwin Outwater, créant une expérience musicale d’une rare intensité.
L’énergie et la présence scénique de Beck impressionnaient aussi, lui qui, à 55 ans, conserve « le swag d’un héritier de Prince », la prestance d’un chansonnier country et l’attitude d’une rock star. Son répertoire varié, réinterprété avec des arrangements symphoniques, a offert autant de moments intimistes que de passages exaltants, allant de The Golden Age à des pièces plus rares comme Ramona, Everybody’s Gotta Learn Sometime, ou le clou de la soirée : la dramatique Lonesome Tears interprétée avec une émotion palpable.
Quelle soirée!
Consultez notre critique complète par ici.
(Marc-André Mongrain)
Tyler, the Creator au Centre Bell
22 juillet au Centre Bell
Un blockbuster. Voilà le mot que m’évoque le spectacle de Tyler, the Creator au Centre Bell cet été, soulignant son excellent album Chromakopia paru l’année dernière. Le rappeur californien a séduit un Centre Bell survolté avec un concert autant tourné vers l’avant que vers l’arrière : pendant le show, son personnage de St. Chroma finit par faire tomber le masque, règle enfin ce qui l’habitait depuis l’enfance pour enfin affronter l’avenir sans crainte. Ça ne l’empêche pourtant pas d’accorder une bonne moitié du spectacle à revisiter très distinctement chaque période de sa carrière, de Goblin à Call Me If You Get Lost, chaque précédent album qui semblait rajouter une couche de superficialité à un artiste qui avait diablement besoin de s’en défaire. Même si DON’T TAP THE GLASS, son plus récent opus lancé au beau milieu de l’été par surprise, venait à peine de sortir, Tyler n’a pas interprété une seule pièce de ce nouvel album, laissant cette chance au public d’Osheaga même pas deux semaines après sa performance au Centre Bell. Un showman incontournable, une bouffée d’air frais dans cet océan de rappeurs trap et drill sans saveur.
(Sami Rixhon)
Doechii à Osheaga
1er août 2025 au Parc Jean-Drapeau
* Photo par Luna Choquette Loranger.
La performance de Doechii à Osheaga 2025 est l’un des moments marquants de cette dernière édition. Lauréate du Grammy du meilleur album rap 2025 pour Alligator Bites Never Heal (une récompense qu’à peine deux autres femmes ont obtenue avant elle), l’artiste présentait son tout premier concert au Canada. La mise en scène était à l’image de son surnom, la « Swamp Princess » : une scénographie évoquant un marécage, dominée par des teintes vertes et une ambiance humide. Sur scène, Doechii était accompagnée de sa DJ Miss Milan. À elles deux, elles ont offert une prestation extrêmement puissante en énergie : chorégraphies nettes, transitions rythmées et un rap exécuté avec une précision constante. Les beats lourds et la direction artistique cohérente ont donné à la performance une structure claire et efficace. L’engouement du public était gigantesque, rendant l’expérience collective absolument mémorable.
(Luna Choquette Loranger)
Oasis au Rogers Stadium
24 et 25 août 2025 à Toronto
Eh oui, on se permet même une petite mention pour un show tenu à Toronto. Parce que les fans québécois d’Oasis ont sauté sur l’occasion par milliers pour faire le roadtrip vers la Ville Reine, afin de voir à l’oeuvre les mythiques frères Gallagher en août. Seule option en sol canadien, que voulez-vous…
Comme on le soulignait dans notre critique du spectacle en août dernier, l’idée que les frangins les plus béliqueux de la Terre se réunissent pour venir jouer de la musique devant des dizaines de milliers de personnes dans une Amérique aussi divisée que celle qu’on connaît est en soi un puissant symbole.
Musicalement, les voir heureux de cette réunion qui aurait pu sembler forcée, et constater à quel point ils sont au sommet de leur forme est aussi un symbole que tout un chacun peut s’améliorer, profiter de nouvelles opportunités pour se retrouver, rejaillir plus fort que jamais.
Une grand messe rock’n’roll jouissive à souhait!
(Marc-André Mongrain)
Le bizarre incident du chien pendant la nuit à la salle Octave-Crémazie
Septembre 2025 à Québec
* Photo par Stéphane Bourgeois.
En ouverture de saison au Trident, Le bizarre incident du chien pendant la nuit se révèle comme l’un des moments théâtraux les plus touchants de 2025. Dès les premiers instants, la pièce nous projette dans l’univers émouvant et fragile de Christopher, adolescent neurodivergent en quête de vérité. Mais c’est Marianne Marceau qui bouleverse la salle: habitée, foudroyante, d’une justesse qui secoue. Elle incarne Christopher, avec une authenticité qui défie les frontières du simple jeu. Portée par un décor mouvant, une symbolique lumineuse et des choix visuels audacieux, la pièce explore les fissures familiales, la trahison et l’acceptation. On en ressort secoué, attendri, profondément ébranlé. Un spectacle unique, où le regard d’un enfant redessine le monde.
(Nancy Boulay)
Corps fantômes chez Duceppe
Octobre et novembre 2025
Du côté du Théâtre Duceppe, Corps fantômes aura marqué les esprits cette saison. L’œuvre théâtrale puissante, qui captive le public pendant près de trois heures, transforme un silence collectif en mémoire vivante. Présentée comme une fresque chorale inspirée de faits réels, la pièce exhume un pan longtemps occulté de l’histoire montréalaise : les violences policières, les crimes haineux et la crise du sida qui ont frappé la communauté LGBTQ+ des années 1990, des épisodes trop souvent oubliés ou tus.
Dans sa critique, notre collaboratrice Ziève Gauthier a vanté l’interprétation irréprochable d’une distribution nombreuse et l’habileté de la mise en scène de Maxime Carbonneau, qui transporte le spectateur dans des lieux variés et immersifs. Les références culturelles, le mélange de fiction et de réalité, ainsi que la justesse des textes contribuent à une immersion totale dans le Montréal des années 90.
Klô Pelgag au MTELUS
16 novembre 2025
Non mais quelle année pour Klô Pelgag…
Même si son plus récent album date de 2024, c’est sa tournée de spectacles qui a fait de Klô l’une des artistes les plus en vue de l’année. Plusieurs de nos collaborateurs ont souligné son spectacle, qui soit à Québec, à Montréal ou ailleurs en région — votre humble rédacteur en chef a également eu l’occasion de faire une médiation culturelle avec elle après une très bonne performance à la Salle André-Mathieu de Laval — parmi les moments marquants de 2025.
C’est finalement le grand show au MTELUS qui a retenu l’attention. Par un samedi soir de novembre durant Coup de coeur francophone, alors que la tournée d’Abracadabra tirait à sa fin, Klô offrait au public montréalais une ultime représentation du spectacle dans un MTelus plein à craquer.
Notre collègue Ziève Gauthier rapportait une soirée où « musicalement parlant, on a assisté à des moments doux, à d’autres plus intenses — au point où certains se sont laissés aller à un petit mosh pit sympathique et bienveillant — ainsi qu’à des séquences plus électro, qui ont ajouté une touche dansante à l’ensemble. »
Le spectacle a puisé dans toutes les époques : de Comme des rames du premier album, L’alchimie des monstres, à Samedi soir à la violence de L’étoile thoracique, en comptant bien sûr quelques pièces phares de Notre-Dame-des-Sept-Douleurs et la majorité de son dernier album, Abracadabra. Tout ça avec l’intensité et l’exubérance qui a fait la marque de commerce de l’artiste.
Paul McCartney au Centre Bell
17 et 18 novembre 2025
Ça m’a pris plus d’une semaine à m’en remettre. Sérieusement, McCartney. Paul McCartney!? L’homme aux mille chansons, l’homme à la Höfner si reconnaissable, mon Beatle préféré… J’ai dû débourser 500$ pour me trouver une bonne place, et je le referai 500 fois si je le pouvais. Aller voir McCartney en 2025, ce n’est pas seulement voir un spectacle : c’est assister à l’histoire. On parlera de lui comme on parle aujourd’hui de Mozart et de Bach : un musicien qui a défini son époque. Pour moi, c’est le plus grand auteur-compositeur-interprète de l’histoire. On parle d’un Monsieur qui a réussi à craquer Blackbird dans les années 60, Uncle Albert / Admiral Halsey dans les années 70, Here Today dans les années 80, Jenny Wren dans les années 2000… Et Dieu sait que j’en passe. Son talent rime avec son intemporalité. McCartney a enchaîné, au Centre Bell, des hits et des hits pendant trois heures, payant hommage à Lennon et à Harrison, retournant à l’époque des Quarrymen tout en présentant 2-3 nouvelles chansons. Et, à la fin du spectacle, le même message que dans l’ultime morceau des Beatles : « The love you take is equal to the love you make. » Un monument, un génie, un artiste comme on n’en verra plus jamais. J’écrivais au début du paragraphe que ça m’avait pris plus d’une semaine à m’en remettre. En fait, je vais être honnête, je pense que je m’en remettrai jamais.
(Sami Rixhon)
Sixtrum Percussion – Directions6 à la Maison de la culture Janine-Sutto
Le 21 novembre 2025
Sixtrum est un ensemble de six percussionnistes qui œuvre principalement dans la musique contemporaine, un genre sérieux, voire rebutant pour certains. Et bien, détrompez-vous! Avec leur spectacle Direction6, les clichés du genre sont dépoussiérés. Ce spectacle se veut une introduction au répertoire de la musique percussive, et c’est effectivement le cas avec une mise en scène dynamique et de beaux éclairages mettant en valeur l’ensemble. Navigant entre des morceaux plus accessibles, comme du Astor Piazzolla ou un traditionnel tanzanien, et du « vrai » contemporain, avec des pièces de Philip Glass ou Steve Reich, les percussionnistes présentent un bel aperçu du répertoire percussif au sens large, avec une touche d’humour et beaucoup de mouvements sur scène, sans que l’exécution musicale n’en pâtisse. Les spectateurs de tous âges présents ce soir-là ont apprécié la performance, et j’avoue avoir été conquis par le côté énergique de la prestation et le jeu des musiciens. C’est bien simple, j’ai écouté une bonne partie de leur chaîne YouTube depuis, et c’est sûr que je retourne les écouter au plus vite. Un tour de force musical qui mérite d’être découvert et partagé par tous!
(Jérôme Daviau)
- Artiste(s)
- Alan Côté, Ariane Roy, Beck, Daniel Boucher, Doechii, Ensemble à Percussions Sixtrum, Klô Pelgag, Le bizarre incident du chien pendant la nuit, Louis-Jean Cormier, Marie-Pierre Arthur, Michel Rivard, Oasis, Orchestre Métropolitain, Orchestre Symphonique de Montréal, Patrice Michaud, Paul McCartney, Tyler The Creator, Voivod
- Ville(s)
- Montréal, Québec, Toronto
- Salle(s)
- Centre Bell, Club Soda, Maison de la culture Janine-Sutto, MTELUS, Parc Jean-Drapeau, Rogers Stadium, Salle Octave-Crémazie (Grand Théâtre de Québec), Salle Wilfrid-Pelletier, Théâtre de la Vieille Forge
- Catégorie(s)
- Alternatif, Classic rock, Classique, Contemporaine, Electropop, Famille, Folk, Francophone, Indie Pop, Indie Rock, Neo soul, New wave, Pop, Québécois, Rap/Hip-hop, Rock, Rock 'n' roll, Soft rock, Speed metal, Thrash metal, Trap,
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