crédit photo: Pierre Langlois
Salle Bourgie du Musée des Beaux-Arts de Montréal
Sauvegarde de l’église patrimoniale Erskine and American, la nef de l’église a été restaurée et transformée pour devenir la Salle Bourgie, une salle de concert de 444 places bénéficiant d’une grande qualité acoustique et d’un décor exceptionnel composé notamment de vingt vitraux Tiffany.
Plus d’une centaine de concerts y sont présentés chaque année ainsi que de multiples activités éducatives et culturelles liées à la musique et aux beaux-arts. Par ses dimensions, cette salle est parfaitement adaptée aux besoins des ensembles de musique de chambre et autres formations, tels les orchestres à cordes. Le répertoire va de la musique classique au jazz, en passant par la musique des cultures du monde et la musique actuelle pour offrir aux amateurs des expériences musicales reflétant la diversité encyclopédique du MBAM.
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La soirée commence par le duo Christine Jensen et Helen Sung, un duo saxophone / piano qui nous a laissé sur notre faim. Ensuite, Jacques Kuba Séguin présente le deuxième volet de sa trilogie des odeurs en excellente compagnie de son trio régulier et de l’Orchestre Nationale de Jazz de Montréal pour une prestation enlevante.
Pour se mettre dans l’ambiance des Fêtes, le trio Taurey Butler nous offre, cette semaine à la Salle Bourgie du Musée des Beaux-Arts de Montréal, un concert axé sur le célèbre film sorti en 1965, Le Noël de Charlie Brown! Pour l’occasion, le pianiste Taurey Butler est accompagné par Morgan Moore à la contrebasse, et Wali Muhammad à la batterie, ainsi que d’une chorale d’enfants. Le trio jazz nous propose une version moderne de la musique de l’un des albums de Noël les plus populaires de tous les temps. Il reste deux représentations (à guichets fermés malheureusement) ce soir, à 18h et 20h30. Notre photographe Pierre Langlois a assisté à la représentation de jeudi. Retour en photos.
C’est un Marc Ribot en plein forme qui nous présentait, jeudi soir, un concert en solo, avec juste sa vieille guitare acoustique, son répertoire complètement éclaté et sa maîtrise décomplexée et faussement naïve de l’instrument.
Le mois de novembre est peut-être un mois plus froid et gris, mais ce n’est pas une raison pour hiberner chez soi! Montréal offre une panoplie de spectacles à aller voir. Voici quelques suggestions de soirées qui s’annoncent assez festives!
L’OFF JAZZ en est à sa 23ème édition. Ce festival promeut la scène jazz québécoise et canadienne dans son expression la plus organique avec des projets originaux et des prestations de grande envergure, comme le mémorable concert de clôture de l’édition 2021 donné par Jean-Nicholas Trottier. Cette année, le festival s’ouvre davantage à l’international avec notamment l’Orchestre National de Jazz de France, Joe Chambers et Francesca Remigi. Pour s’y retrouver parmi les 35 concerts présentés dans 11 salles différentes de Montréal, Sors-tu vous propose une sélection.
Rendez-vous automnal incontournable pour les amateurs de jazz, L’OFF Festival de jazz de Montréal (L’OFF JAZZ) sera de retour cette année, du 1er au 3 octobre. Pour cette 21e édition, L’OFF JAZZ nous arrive avec une programmation de cinq spectacles en présentiel devant un public restreint, dont quatre qui bénéficieront d’une diffusion en direct sur Facebook, gratuitement.
Pleins feux sur les talents d’ici : Wynn Holmes & Nico Archambault, James Viveiros, Charles-Alexis Desgagnés, Pauline Gervais, Sara Hanley,HOTELOKO Barbara Kaneratonni Diabo, Anne Plamondon, Dorotea Saykaly, Zeugma et huit compagnies nationales et internationales.
S’il est vrai que les murs ont des oreilles, ceux de l’ancienne église convertie en salle de concert par le Musée des beaux-arts de Montréal ont connu une première contrastante avec le groupe trad Le Vent du Nord dont le 10e album, « Territoires », sera lancé ce mardi 12 février au Théâtre Fairmount.
Au programme, Lullaby pour quatuor à cordes de George Gershwin, Quatuor à cordes n°3 de Walter Piston, Two Pieces pour quatuor à cordes d’Aaron Copland et Quatuor à cordes en si mineur, op.11 de Samuel Barber. Ces pièces rarement jouées se situent aux confins de l’Europe et de l’Amérique, du classicisme et de la modernité.
Quand le froid nous ronge les joues et qu’il faut s’emmitoufler sous quinze couches pour se tenir au chaud, ça prend toute qu’une bonne excuse pour quitter le sofa, la chaleur de l’appartement et Netflix. Avec le festival Montréal en lumière à nos portes, voici 7 excellentes raisons de sortir braver l’hiver.