Rétrospective 2017 | Top 10 des meilleurs albums locaux de l’année !
C’est presque le temps de se remplir les narines de l’odeur de tourtière du nouvel An et de se faire engourdir les oreilles de cuillères à bois jouées par son petit cousin au réveillon familial. Si jamais ça devenait à un tel point insupportable, il suffit de se glisser discrètement un écouteur à l’oreille et écouter les dix meilleurs albums locaux de l’année selon l’équipe de rédaction de Sors-tu.ca !
Méthodologie pour les puristes : les 10 positions ci-bas proviennent d’un processus vraiment full scientifique, où on a demandé à près de 20 collaborateurs de Sors-tu.ca de nous soumettre leurs suggestions, après quoi ils ont procédé à un vote parmi tous les titres recueillis. C’est donc, pour ainsi dire, la vérité infuse. Rien de moins. Allons-y.
P.P.S. : Ah oui, une dernière chose avant de débuter. Nous avons recensé ici les albums « locaux », c’est-à-dire en provenance de notre Belle Province, peu importe la langue (ou absence de) utilisée. L’idée étant que notre scène locale bénéficie d’une couverture plus en proximité que les artistes internationaux. Le Top 20 de nos albums internationaux suivra demain…
Ok. Go.
10. Twin Solitudes de Leif Vollebekk
On s’est laissé bercer par les mélodies planantes de Leif Vollebekk sur son troisième album, Twin Solitudes. C’est doux, c’est touchant et ça ne laisse personne indifférent ; après tout, il a été encensé par la critique locale et internationale. Assis à son clavier, le Montréalais d’adoption explore la peine d’amour de manière vraie, redonnant une beauté inconnue aux maux du coeur* (oui, oui, écouter Twin Solitudes, ça nous rend poétique de même).
* N.D.L.R.: On dit bien « maux DU coeur » et non « maux DE coeur ».
9. Noir Éden de Peter Peter
Le retour de Peter Peter sur disque après avoir fait le saut vers l’Europe en 2014 n’a pas déçu. À l’écoute du premier extrait titre de l’album Noir Éden, on était sous le charme. C’était une mise à l’eau facile puisque la mélodie rappelait drôlement l’album Une Version améliorée de la tristesse paru en 2012, mais il nous a rapidement démontré sa polyvalence avec des morceaux plus upbeat, frôlant le commercial, mais portés par des textes d’une belle richesse.
8. Luciferian Towers de Godspeed You! Black Emperor
Godspeed You! Black Emperor continue de nous fasciner encore une fois avec Luciferian Towers. L’album en quatre pièces (dont 2 sont déployées en 3 parties chacune) nous fait sentir l’union musicale du collectif et son sens de l’exploration post-rock toujours au sommet de son art. C’est du GY!BE tel qu’on le connait, qui pourrait sembler familier à la première écoute, mais qui nous plonge dans un univers d’une grande beauté, malgré une vision pessimiste du monde. C’est à écouter sans interruption.
https://www.youtube.com/watch?v=46Kg1ehV19w
7. Le Démon normal de Oktoplut
Le duo stoner-punk Oktoplut s’affirme vraiment comme un incontournable de la scène heavy québécoise, surtout sur Le Démon normal paru cette année. Ils nous démontrent toute la force de leur petit nombre avec un son complet et une énergie débordante, même sur les morceaux plus down tempo qui ne cassent en rien le rythme effréné de l’album. C’est à découvrir pour les amateurs du genre, pour qui Oktoplut deviendra assurément un favori.
P.S. : La chanson éponyme est particulièrement bien envoyée dans les dents !
6. Loveshit II (Blondie & The Backstabberz) de Jason Bajada
Après avoir flirté avec le français sur ses deux derniers albums, Jason Bajada revient à l’anglais sur Loveshit II, un album double entièrement dédié à l’amour déchu, sur fond de musique surprenamment rythmée. Le genre d’album à écouter en se recollant le coeur. Le genre d’album pansement quand on est prêt à passer à autre chose. Et même quand on a pas le coeur en compote, la guitare et les textes de Bajada plaisent sans faute.
Inspiré, texturé, bien arrangé : Loveshit est une réussite.
Et le Top 5, lui ? Par ici :
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