Bedouin Soundclash

Entrevue avec Eon Sinclair de Bedouin Soundclash

Après avoir visité Shanghai, l’Australie, l’Inde, l’Angleterre et nos voisins du Sud en tout juste un mois, les gars de Bedouin Soundclash étaient de retour au Canada cette semaine pour une série de concerts (dont un à Québec vendredi et un autre à Montréal samedi) en compagnie de Charlie Winston et Michael Rault.

Sorstu.ca s’est entretenu avec le bassiste Eon Sinclair par téléphone à quelques heures du premier de cette série de spectacles, à Ottawa.


Source: www.bedouinsoundclash.com

«Il y a quelque chose de confortable à revenir ici, confie le bassiste. C’est comme se retrouver dans sa cuisine: tout te paraît familier, tu sais où trouver ce qu’il te faut».

Bedouin Soundclash entreprend une section de 6 concerts dans l’Est du Canada. En plus de Québec, Montréal et Ottawa, le trio visitera 3 bastions ontariens qui leur sont chers: London, Toronto, et leur ville d’origine, Kingston. Quelques villes américaines et de l’Ouest canadien s’ajouteront à ce menu d’ici la fin novembre.


Light the Horizon

Le groupe ontarien bosse fort afin de promouvoir son 4e album, Light The Horizon, lancé à la fin septembre. Un album que plusieurs n’attendaient plus, y compris les deux membres centraux du groupe: le guitariste et chanteur Jay Malinowski et le bassiste Eon Sinclair.

«Suite au départ de Pat (Pengelly, l’ancien batteur du groupe), Jay et moi, on s’est assis pour redéfinir ce qu’on souhaitait faire. Nous avons pris un certain temps de pause pour faire autre chose. Pour Jay, c’était un album solo; pour moi, c’était de renouer avec mon premier amour… le soccer!».

«Ironiquement, je me suis déchiré le LCA (ligament croisé antérieur). De son côté Jay a plutôt connu quelques ennuis amoureux. Étrangement, ç’a donné naissance à la chanson No One Moves, No One Gets Hurt».

Bien que cet exemple soit plutôt donné de façon humoristique, Sinclair admet que les textes ont pris une nouvelle importance pour le groupe, qui carburait davantage à l’énergie ensoleillée de leur musique auparavant, ce qui explique la nouvelle importance des influences folk et rock du groupe, comparativement à la tendance très reggae/ska des premiers albums.

«Nous avons passé beaucoup de temps à enregistrer du reggae par le passé, c’est ce qui a cultivé notre relation, c’était notre base. Jay a beaucoup exploré la musique folk avec son projet solo. Je crois que nous avions ça en nous tout ce temps, mais ça ne paraissait peut-être pas autant qu’en ce moment», explique Eon Sinclair.


Charlie Winston, Michael Rault et… Coeur de pirate?

Pour sa présente tournée nord-américaine, Bedouin Soundclash partage l’affiche avec auteur-compositeur-interprète britannique Charlie Winston. «Nous nous sommes déjà rencontré il y a un certain temps, et il y a eu une certaine connection instinctive très forte. Nous avons fait 2 shows à Toronto ensemble par le passé, ce fut de très belles soirées», explique le bassiste de Bedouin Soundclash.

Le jeune artiste d’Edmonton Michael Rault sera également de la tournée. Il n’est pas exclus que les trois artistes interagissent sur scène, au cours de la tournée. «Ce n’est pas le genre de choses auxquelles on a réfléchit beaucoup, mais oui, ça risque d’arriver».

Une autre possibilité que Bedouin Soundclash n’exclut pas: la présence de Béatrice Martin, alias Coeur de pirate, aux spectacles de Québec et Montréal.

C’est que la jeune coqueluche québécoise interprète la chanson Brutal Hearts en duo avec son « bon ami » Jay Malinowski sur Light The Horizon. «Ça devrait arriver à quelques moments au cours de la tournée, je ne sais juste pas quand ni pour quelles villes…»


* Bedouin Soundclash sera en spectacle au Palais Montcalm, à Québec, le vendredi 12 novembre 2010, ainsi que le samedi 13 novembre 2010 au Métropolis, à Montréal, en compagnie de Charlie Winston et Michael Rault.

** Consultez notre critique du nouvel album de Bedouin Soundclash, Light The Horizon

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