Critique | Ellie Goulding au Métropolis de Montréal

Samedi soir, le phénomène britannique Ellie Goulding était de passage au Métropolis afin de nous épater avec son son électro-pop et radiophonique tel qu’entendu sur Halcyon. Si les voix des choeurs et l’électro étaient enregistrés, c’est un véritable concert rock qu’Ellie Goulding a proposé, près d’un an et demi après un passage remarqué au festival Osheaga en 2011.

Photo par Renaud Sakelaris.

La jeune femme est arrivée à 21h avec les 3 membres de son groupe afin d’interpréter une vingtaine de chansons, dont en final le hit Lights.

Dès le premier morceau Don’t Say A Word, le ton général de la performance se dévoile: tribal mais tout en écho lorsqu’elle s’est accaparée de baguettes pour jouer en symbiose avec le batteur. On retrouve cette énergie maîtrisée et d’une incroyable intensité grâce au dubstep lors des hits Figure 8 et Halcyon.

Ellie Goulding a sorti sa guitare le temps de 2 morceaux : Explosions et Guns & Horses, pour ceux qui craquent pour les ballades et les mélodies à fleur de peau. Seule avec son pianiste, elle a enchaîné avec la bouleversante I Know You Care et une reprise du succès d’Elton John, Your Song, qu’elle reprend avec une facilité déconcertante.

Photo par Renaud Sakelaris.

Presque timide au début, la chanteuse anglaise gagnait en assurance au fur et à mesure qu’elle abordait ses tubes de club I Need Your Love, Lights, Under The Sheets et Starry Eyed. À quelques occasions, elle présentait les pièces, saluait les spectateurs assis au balcon et se montrait stupéfaite de trouver une culotte (?) qu’un fan avait lancée sur scène.

Les jeunes adolescentes (en grande majorité) dansaient sans pudeur malgré la jolie voix de la chanteuse qui était couverte par les batteries (en raison de l’acoustique du Métropolis).

Aucun décor pour impressionner qui que ce soit. Goulding s’est montrée comme une vraie rockeuse dont le seul but était de satisfaire son public.