Young Galaxy

Critique album | Young Galaxy – Ultramarine

Young Galaxy - Ultramarine Young Galaxy Ultramarine

Si vous n’avez pas encore senti l’appel du printemps, allez vous procurer le nouveau CD de Young Galaxy : Ultramarine. Débutant sur l’air enivrant de Pretty Boy, on y reconnaît les bons vieux sons électros de la formation vancouvéroise.

Et si l’hiver vous manque déjà, vous vous délecterez de leur tout nouveau vidéoclip pour la chanson Pretty Boy. La chanson acquière une toute nouvelle signification avec cette vidéo mettant en vedette un homme peu attrayant qui tente tant bien que mal de s’approprier les petits plaisirs de la vie.

Young Galaxy nous avait déjà habitué aux vidéos excentriques, mais celui-ci, franchement audacieux, met de l’avant un enjeu social souvent oublié par le star-système : les normaux (ou les pas beaux). Les paroles d’abord simplissimes prennent ainsi un tout autre sens :

When we were lost
We found each other
And headed sightless for the city
 
We had no way
Misfit and stray
Living beyond both means and pity
 
And I know you feel isolated
And I feel what you don’t say
I don’t care if the disbelievers don’t understand
You’re my pretty boy, always

Si ce vidéoclip de la formation Young Galaxy a de quoi surprendre, c’est que la chanson qui l’accompagne débute l’album en force. On ne peut pas en dire autant de tous les titres – malgré que certaines chansons exploitent à merveille la technologie des sons électros.

Nos esprits se laissent divaguer à l’écoute de New Summer et Sleepwalk With Me, ode à l’amour qui nous rappelle la belle époque de Fleetwood Mac. Chants d’espoir aux airs bien molo, Hard to Tell et In Fire, aussi, méritent une mention. Chacune de ces chansons agence la musicalité électronique à la voix grave et profonde de Catherine McCandless, qui interprète cette fois-ci toutes les chansons de l’album.

Si le nouvel album de Young Galaxy est associé au même producteur que son grand frère montréalais Shapeshifting, Ultramarine, lui, est né dans le studio de production suédois de Dan Lissvik.

Quoique la qualité ne manque pas, le nombre peu élevé de morceaux que comprend Ultramarine a de quoi décevoir. Un mince 40 minutes d’écoute après lequel on reste sur sa soif – surtout après s’être accordé la danse libertine encouragée par la plupart des mélodies.

Laissez-vous surprendre par les quelques titres qui en valent l’attention. Pour le reste, vous pourrez toujours fredonner les airs en marchant sous le soleil. Bonne écoute!

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