Rétrospectives 2021 | Nos albums préférés
Voici une liste, sans ordre précis, des albums ayant le plus marqué l’équipe de Sors-tu.ca en 2021. Sans avoir la prétention de décider quels étaient les meilleurs albums de l’année, on a rassemblé les albums que notre équipe a particulièrement appréciés. Voici même une liste de lecture en prime. Joyeuses découvertes!
black midi – Cavalcade
Dès la première fois où j’ai visionné le vidéoclip de John L, j’en suis devenu accro. Comme un mélange entre les univers de Pina Bausch et de Jodorowsky, on y voit une troupe de danseurs interpréter une chorégraphie à la fois chaotique et réglée au quart de tour, dans un univers visuel phantasmagorique, parfaitement au diapason de la chanson avant-prog du groupe black midi. Après une cinquantaine de visionnements – accro, je vous dis! – il me fallait écouter le reste de l’album, qui s’avère aussi déroutant qu’envoûtant, avec des éléments de jazz, de noise et de prog, avec une attitude britishement punk. Du génie.
Choix de Marc-André Mongrain
Feu! Chatterton – Palais d’argile
La poésie de Feu! Chatterton charme dès la première écoute. Les arrangements grandioses d’Un monde nouveau enivrent: la pièce donne le pouls du monde, confronte. Rappelant l’époque des crises sanitaire et écologique, le monde virtuel et la nostalgie de pouvoir «se prendre dans les bras», la pièce donne le ton à l’album. La chanson apparaît deux fois sur celui-ci, en versions quasi identiques: elle ouvre et ferme l’opus, soulignant ainsi sa propre importance. Constatant l’état du monde d’avant, Feu! Chatterton pose, dans les chansons de Palais d’argile, un regard incertain et émotif sur le présent et l’avenir. Des arrangements grandioses et nostalgiques calqués sur un souvenir du futur et les émotions venant avec le deuil de l’idée de celui-ci. Les frissons parcourent le corps alors que Feu! Chattertone se demande comment habiter le présent. Le quintette français a mis au monde un album qui marque de son importance historique: il représente à merveille les émotions complexes définissant le moment de sa sortie dans l’histoire.
Choix de Zoé Arcand
Charlotte Day Wilson – Alpha
Le premier album de la Torontoise est la crème de la crème d’un R&B qui fait du bien. Par moments sombres et par d’autres plus lumineux, Charlotte Day Wilson se livre sans artifice sur cet opus de 11 chansons; la version Deluxe est d’ailleurs sortie récemment avec 2 pistes supplémentaires. On y trouve entre autres les collaborations des étoiles montantes BadBadNotGood, Syd et Daniel Caeser. Alpha est définitivement un de ces albums qui s’écoute à tout moment, en toute circonstance.
Choix de Emma Brien-Desrochers
Oktoplut – RIONNOIR
Troisième long jeu pour le duo rock/sludge/métal/pop montréalais. Après avoir impressionné avec Le démon normal, Oktoplut se surpasse avec un album double. Les côtés A et B présentent le côté rock et punk du groupe avec une collection de 11 pièces plus expéditives. À noter aussi que le côté B du vinyle se termine même avec une ballade! C’est sur les côtés C et D que les choses deviennent sérieuses avec 4 pièces prises dans une boue de distorsion arrosée aux gros amplis. L’aventure prend fin avec la chanson Le Delta de l’Okavango où un musicien de l’OSM joue de l’octobasse, instrument le plus bas jamais créé. Oui, c’est lourd.
Choix de Mathieu April
Bon Enfant – Diorama
Beaucoup de mal de ne pas exprimer mon enthousiasme pour le second album de Bon Enfant. Avec leur deuxième opus, le ‘super-band’ surfe sur ses propres vagues d’excellence, lancées en 2019 avec leur premier album Bon Enfant. À mettre en boucle dans ses oreilles ou à aller voir en concert (hautement conseillé)! C’est une claque que de se faire envoyer leur rock (psychédélique par moments) en pleine figure. S’envoler avec la sublime voix de Daphné Brissette, sentir tout son être vibrer sur les riffs de Guillaume Chiasson, danser sur le rythme effréné d’Étienne Côté, virer fou avec le synthé intenable de Mélissa Fortin et se laisser charmer par la nonchalante basse d’Alex Burger.
Choix d’Anatole Desbaies
Viagra Boys – Welfare Jazz
Avec Welfare Jazz, Viagra Boys se détache légèrement de l’esthétique purement garage qu’on lui connaît de son premier album Street Worms. Le groupe post-punk tend, dans son nouvel opus, parfois vers le country, parfois vers le disco et joue avec différents types de rock. En plus des arrangements devenant de plus en plus psychédélique-rock à chaque morceau, une trame narrative ponctuée de spoken word ficelle le produit. L’évolution musicale témoigne de celle du personnage mis en scène sur l’album et de son rejet progressif des idées émises en début d’opus. Et que dire de la reprise d’In Spite of Ourselves de John Prine. En reprenant ce morceau country, le groupe clôt son album sur un ton optimiste mais profond. Les paroles légères et loufoques de la pièce contrastent avec les arrangements lourds et puissants, presque sales, qui donnent une toute autre signification à la pièce, interprétée en duo avec Amy Taylor, chanteuse du groupe punk australien Amyl and the Sniffers. La voix nasillarde et aiguë de celle-ci frappe droit au but, donnant une texture unique à une chanson extraordinaire.
Choix de Zoé
Fiddlehead – Between the Ritchness
L’improbable supergroupe post-hardcore de la Nouvelle-Angleterre revient pour un deuxième album. Après avoir sévi au début des années 2000 au sein de Have Heart, Pat Flynn reprend le micro pour présenter 11 chansons expéditives beaucoup plus mélodiques que celles de son ancien groupe. Bien qu’il y ait un léger côté emo et indie à ce groupe, il ne faut pas se tromper: nous avons affaire à de véritables vieux routiers de la mouvance hardcore. Le plus gros défaut de l’album est qu’il ne dure que 25 minutes. Espérons ne pas devoir attendre un autre 3 ans pour la suite.
Choix de Mathieu
Dry Cleaning – New Long Leg
Un autre album découvert grâce à un vidéoclip qui frappe l’imaginaire : celui, cette fois-ci, pour la chanson Unsmart Lady, où le groupe joue dans un magasin de tapis éclairé au néon. Les gars du band sont dynamiques, animés, et la chanteuse est quasi-immobile, vêtue d’une robe rouge, avec ses grands cheveux en rideaux, qui récite ses paroles comme une Morticia Addams sur le prozak. Un contraste saisissant, réfléchi, parfaitement adapté à la formule du band : il y a sur cet album à la fois le côté touffu et décoiffé du post-punk, mais beaucoup d’espace et de clarté pour ne pas perdre la voix très très posée de Shaw (un bijou de réalisation par John Parish, qui a notamment fait des merveilles avec PJ Harvey).
Choix de M-A
Mort Rose – Au revoir Cowboy
Avec Au revoir Cowboy, Mort Rose tue sans pitié le personnage de groupe rock-quétaine-romantique qu’il s’était créé avec Avoir 20 ans et Nés pour aimer. On peut facilement être tenté de comparer Au revoir Cowboy aux albums précédents du groupe pour en souligner la qualité, mais ce n’est pas nécessaire: il parle de lui même. Le groupe montréalais démontre enfin le véritable talent musical de ses membres, qui en mettent plein la vue avec des arrangements psych-rock intelligents et éclatés. Sans réinventer la roue, Mort Rose sort tout de même des sentiers battus de l’industrie de la musique québécoise et s’impose. Les textes paraissant sur Au revoir Cowboy ne sont pas mis à l’avant: il servent la musique plutôt que d’être appuyés par celle-ci. On y retrouve tout de même l’énergie amusante du groupe dans les thèmes abordés. Le nouvel album de Mort Rose est réjouissant de par son exploration musicale et son énergie contagieuse.
Choix de Zoé
Celeste – Not your muse
Vous êtes tannés d’écouter le dernier album d’Adèle? Le plus récent album de l’artiste britannique Celeste est l’alternative qu’il vous faut pour combattre (ou accompagner) la dépression saisonnière. Avec des morceaux plus doux (Strange, Not Your Muse) ou plus dansants (Tonight, Tonight, Stop This Flame), l’album nous laisse entrevoir le potentiel immense de la chanteuse au style soul, R&B et blues. On l’apprécie particulièrement assis sur le bord d’un feu pendant le temps des fêtes.
Choix de Emma
Anneke Van Giersberger – The Darkest Skies Are the Brightest
Anneke Van Giersberger est une chanteuse néerlandaise surtout connue pour avoir participé à d’innombrables groupes et projets tels The Gathering, Gentle Storm, Ayreon ou Within Temptation. Bien qu’ayant participé à des projets beaucoup plus rock et même métal, The Darkest Skies Are The Brightest, troisième album solo de la chanteuse, permet de mettre en valeur sa magnifique voix.
Choix de Martin Laverdière
Hubert Lenoir – Pictura de Ipse: Musique direct
Difficile de dire quelque chose qui n’a pas déjà été dit à propos de cet album. Avec ce deuxième opus, Hubert Lenoir surprend (encore). L’artiste de la ville de Québec tisse un autoportrait complexe, ponctué d’interludes basés sur des enregistrements de conversations personnelles. Dans Pictura de ipse: musique directe, Hubert Lenoir livre tout ce qu’il a dans ses tripes – littéralement, puisque f.p.b. est enregistrée à partir d’un micro se trouvant dans son ventre. Un autre album qui fait changement de la chanson québécoise classique, un album qui s’écoute du début à la fin, à répétition. À sa sortie, impossible d’écouter autre chose: je n’ai écouté que Pictura de ipse: musique directe pendant des semaines.
Choix de Zoé
Sling – Clairo
Avec Sling, Clairo offre un deuxième album qui s’éloigne de la bedroom pop de laquelle elle était une icône. À l’instar de Taylor Swift, Lorde et Carly Rae Jepsen, la collaboration avec le producteur Jack Antonoff semble avoir été fructueuse, et semble avoir catalysé adéquatement le style et le message que l’artiste voulait manifester. Détenant des harmonies dignes de Simon & Garfunkel ou Fiona Apple et un lyrisme résilient et glacial qui rappelle Phoebe Bridgers, Clairo intrigue avec cet album à la fois intime et franc, où l’instrumentalisation pop-funk confronte sa douce et tendre voix.
Choix de Philippe Granger
L’Or du commun – Avant la nuit
Le trio belge a encore su briller par sa polyvalence. Les morceaux sont extrêmement diversifiés côté ambiances musicales et s’éloignent bien souvent de ce à quoi le rap est généralement lié. Chacun des interprètes a encore davantage mis ses forces respectives en valeur en comparaison à leur projet précédent paru en 2017. Inertie et Sable (en featuring avec l’extraordinaire Lous and the Yakuza, à découvrir également) reflètent très bien leur habileté à naviguer entre le chant, le rap et tout ce qui se trouve sur ce spectre. C’est un excellent album à faire écouter à ceux qui seraient des néophytes du rap et qui cherchent à découvrir différentes facettes de ce genre musical fort diversifié.
Choix de Luca Max
Snail Mail- Valentine
Lindsey Jordan, chanteuse et compositrice de vingt-deux ans, nous revient avec son deuxième album Valentine. Ayant déjà bâti sa réputation avec ses deux EPs précédents: Sticki (2015) et Habit (2016), ainsi qu’avec Lush (2018), on remarque ici une plus grande maturité autant au niveau des compositions qu’à la qualité de la production. Ainsi, la princesse des riffs de guitares mélancoliques offre des refrains plus accrocheurs, des textures variées. Elle y explore, en compagnie de son co-producteur Brad Cook (Indigo De Souza, Waxahatchee), des arrangements de synthétiseurs et des instruments à cordes.
On accompagne Snail Mail à travers ses hauts et ses bas, ses déceptions amoureuses: «When did you start seeing her?» sur Headlock ou «Why’d you wanna erase me, darling Valentine?», refrain de Valentine, ou encore «We’re not really talking now» sur Madonna. La chanteuse qui a mis coeur et âme dans cet album demande à ses fans de l’écouter dans l’obscurité, avec une petite lumière illuminant juste assez pour lire ses paroles. Un album qui regroupe autant des titres qui bougent que des morceaux acoustiques, Valentine de Snail Mail, c’est un univers à découvrir absolument.
À écouter si vous aimez: Best Coast, Beabadoobee, Clairo
Choix de Carola Duran
Mdou Moctar – Afrique Victime
Quel album incroyable. Des arrangements musicaux au rythme des paroles, Mdou Moctar, musicien touareg basé au Niger nous emporte dans un univers musical sans pareil. Les adaptations électroniques de guitare berbère sont enlevantes, font danser. L’album, enregistré loin des studios professionnels, est frénétique et sans équivalent: le guitariste respecté et ses musiciens font baver les rockeurs occidentaux avec un album parfait. À ne pas manquer, si la covid le veut bien, en première partie de Parquet Courts, en mars, au Théâtre Corona.
Choix de Zoé
Iliona – Tristesse
Arlo Parks – Collapsed in Sunbeams
Première trouvaille du début d’année en janvier, Arlo Parks offrait un album d’une simplicité désarmante, merveilleusement bien écrit, avec une instrumentation rappelant à la fois la bedroom pop, le trip hop et la soul nouveau genre. C’est rare qu’on découvre un album en janvier, et qu’on l’écoute encore aussi souvent en décembre, mais dans le cas d’Arlo Parks, c’est signe que cette artiste est là pour rester dans notre playlist à long terme! À voir en première partie de Clairo au MTELUS le 2 mars 2022 (si la COVID le veut!).
Choix de M-A
Thierry Larose – Cantalou
Thierry Larose est sans aucun doute un incontournable en termes de nouveauté musicale de 2021. Le (grand) petit nouveau de la musique indie québécoise brille par sa poésie naïve, qui reflète en fait une profonde maturité, et qui lui aura valu, pour l’excellente Les amants de Pompéi, le prix de la chanson SOCAN. Quelque part entre James Bay et Malajube, la pop-rock de Thierry Larose transpire d’originalité et de sincérité, et est portée par une voix simple mais assumée. Bref, on en redemande!
Choix de Philippe
The Damn Truth – Now or Nowhere
Paru en mars 2021 dernier, Now and Nowhere, produit par le réputé réalisateur canadien Bob Rock (Metallica, Bon Jovi et Motley Crue, entre autres), figure parmi un de mes meilleurs albums cette année. Un album rock aux accents de blues aux touches psychédéliques. Le trésor le mieux gardé du Québec y est allé d’un album coup de poing et dense ou chaque pièce forme un tout homogène. La voix de la chanteuse Lee-la Baum y est puissante et empreinte d’une d’une forte émotion.
Choix de Martin
AXLAUSTADE – AXLAUSTADE
Des musiciens vétérans qui font du grunge instrumental: évidemment qu’AXLAUSTADE allait tout casser. Le nom du groupe évoque les émeutes de 1992 au Stade olympique lors d’un spectacle (décevant) de Guns N’Roses et Metallica. L’album lui, fait référence, dans son ensemble, à la cassure du rock et le début de la popularité du grunge que représente cet événement au Québec. L’album est certainement réussi: il déclenchera assurément une nostalgie de l’ère du grunge à ceux qui y étaient, mais sera également apprécié de ceux qui, comme moi, n’y étaient pas. L’album s’écoute d’un trait, comme on écouterait une histoire.
Choix de Zoé
Julien Sagot – Sagot
Mine de rien, Julien Sagot a confectionné un petit bijou de huit chansons gainsbourgesques, savamment arrangées avec audace et panache, où se côtoient violence politique, imaginaire tordu et douceur érotique. Les ambiances trip-hop côtoient des moments de pur rock, des textures enfumées et des sons triturés. De la grande chanson poétique toute en nuances et en contrastes.
Choix de M-A
Olivia Rodrigo – SOUR
Cela n’aura même pas pris un an à Olivia Rodrigo pour prendre sa place comme nouvelle chouchou de la pop. La star de la série High School Musical: The Musical: The Series a surpris avec Drivers License, que plusieurs ont aimé comparer à la musique de Lorde (je préfère dire Birdy, mais bon…) Or, l’album transcende bien amplement Drivers License, et surprend par des acrobaties pop-rock variées, que l’on considère souvent comment étant empruntées par hommage et nostalgie à une époque emopunk que Rodrigo n’a pas connue. Déjà vu ou pas, la musique d’Olivia Rodrigo plait par son intensité et ses sous-entendus.
Choix de Philippe
Ichon – Encore + pour de vrai
La version bonifiée de l’album d’Ichon paru en 2020 vaut vraiment le détour. Avec 9 chansons supplémentaires, non seulement ça vous fait presque 1 double-album, mais en plus certains nouveaux morceaux sont absolument délectables. L’univers du rappeur est très particulier et ça se reflète d’emblée dans des chansons comme Liquide ou C’est pas le moment, où les constructions instrumentales détonnent complètement avec ce à quoi on s’attend de la part d’un morceau de rap. Il vogue habilement entre des pistes très minimalistes et d’autres avec beaucoup plus de fioritures. Sa façon très poétique d’aborder tant sa musique que ses paroles est pleinement mise à l’oeuvre dans ces 24 pistes.
Choix de Luca
Priya Ragu – Damnshestamil
Un autre album à découvrir cette année: « Damnshestamil » de Priya Ragu, artiste d’origine Suisse/Tamil basée au Royaume-Uni. La chanteuse nous présente sa première mixtape, étant déjà connue par ses singles Good Love 2.0 et Chicken Lemon Rice. En compagnie de son frère JaphnaGold à la production, lors d’une entrevue sur Apple Music, elle y explique qu’au début ce fût difficile de trouver un équilibre créatif avec un membre de sa famille, mais le résultat est tout simplement sublime: sa voix douce et ses mélodies se superposent aux beats rythmés de son frère pour créer une atmosphère vibrante et positive.
Cette oeuvre est autant composée de titres R&B et neo-soul comme Leaf High, Good Love 2.0, Lighthouse que d’autres plus dansants comme Lockdown (qui parle bien sûr du manque de contact social pendant la pandémie), ou encore Chicken Lemon Rice où elle rap avec une aisance innée. Le tout accompagné de mélodies et de percussions Tamil, É est un vent de fraîcheur qui nous sort complètement de la monotonie de cette pandémie.
À écouter si vous aimez: M.I.A., TEMS, Lauryn Hill
Choix de Carola
D-Track – Hull
Rappeur d’expérience, le Gatinois David Dufour, alias D-Track, fait depuis longtemps son rap appliqué imperméable aux tendances trap ou reggaeton ou rap-pop qui sont à la mode à un moment ou un autre. La plume a toujours été sa force, lui qui manie le verbe avec une poésie qui lui est singulière, mais on ne l’avait jamais entendu doté d’une aussi bonne prod grâce à l’approche old-school mais inspirée du producteur gatinois Nicholas Craven, qui fricote apparemment avec des artistes de hip-hop américains. Ça rend la musique de D-Track plus convaincante que jamais, d’autant plus qu’on y compte des collaborations avec Robert Nelson, d’Alacair Ensemble, de la jeune rappeuse de Buffalo, Che noir, ainsi que d’Akhenaton, d’IAM, rien de moins!
Choix de M-A
- Artiste(s)
- Alaclair Ensemble, Angèle, Arlo Parks, AXLAUSTADE, BadBadNotGood, beabadoobee, Best Coast, Black Midi, Bon Enfant, Bon Jovi, Celeste, Charlotte Day Wilson, Clairo, D-Track, Daniel Caesar, Dry Cleaning, Feu! Chatterton, Fiona Apple, Hubert Lenoir, IAM, Ichon, James Bay, John Prine, Julien Sagot, L'Or Du Commun, Lorde, Malajube, Mdou Moctar, Metallica, Mort Rose, Motley Crue, Oktoplut, Olivia Rodrigo, Phoebe Bridgers, PJ Harvey, Robert Nelson , Simon & Garfunkel, Snail Mail, Tanztheater Wuppertal Pina Bausch, Taylor Swift, The Damn Truth, Thierry Larose, Viagra Boys
- Salle(s)
- Métropolis - MTELUS, Théâtre Corona
- Catégorie(s)
- Revue Musicale,
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avec Alaclair Ensemble, Champion et ses G-Strings, CRi, Robert Robert
Lieu : Igloofest -
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