Lee Fields & The Expressions

Festival de Jazz de Montréal 2019 – Jour 5 | Lee Fields au Club Soda : Comme un bon vin

Ça fait déjà quelques fois en peu d’années qu’on voit Lee Fields sur les scènes montréalaises et chaque fois, bien qu’on l’aime beaucoup, on était un peu déçu. Soit il jouait trop peu longtemps, ou alors il était un peu distant. Ou alors peut-être que c’est juste parce qu’on le comparait trop à deux de ses contemporains qui étaient eux, excessivement généreux. 

Mais ces artistes auxquels on le comparait inévitablement, Charles Bradley et Sharon Jones, nous ont tristement quitté depuis. Peut-être est-ce alors en hommage à eux que M. Fields a décidé d’injecter autant de bonne humeur, générosité et amour dans son nouveau spectacle. 

Ou alors c’est tout simplement que l’homme s’amuse de plus en plus avec l’âge.

Dans tous les cas, ce nouveau Lee Fields est définitivement plus le fun à regarder aller. Majestueux dans son (très) flamboyant veston rose paillettes qui brille sous les spots comme diamant au soleil, il se déhanche sur la scène et interpelle son public beaucoup plus souvent qu’avant. 

“ARE YOU HAPPY?”  

“I LOVE YOU!” 

“EVERYBODY JUMP!” 

“SING WITH ME!” 

“YOU, MISS, WHAT’S YOUR NAME?” 

“I KNOW YOUR MAN IS PLEASED!” 

D’hurler le soulman entre les Faithful ManYou’re What’s Needed in My LifeIt Rains LoveLadiesHoney Dove et autres titres tous plus langoureux les uns que les autres. 

On a même eu droit à un rappel, ce qui, de mémoire, est rarement offert par l’artiste.  

Fait que ouais, une bonne soirée. 

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