The Matinée

Critique | Flume au Métropolis de Montréal

Le public a appris que c’était possible d’être détrempé de sueur, comme si l’on sortait de la douche. Et que Harley Streten, alias Flume, possède le sens du spectacle, et sait comment faire lever la fête, il n’y aucun doute là-dessus.


 

 

Le parterre du Métropolis était plein à craqué et la climatisation de la salle fournissait un minimum d’air pour que l’on ne suffoque pas. Lorsque finalement, le producteur australien est apparu sur la scène, la sueur, la chaleur suffocante et l’attente interminable ont été transformées en énergie festive.

L’introduction de sa performance comprenait une montée de synthétiseurs et de basses fréquences. Après quelques paroles pour mettre les spectateurs à l’aise, Flume a interprété son classique Sleepless. Au niveau des compositions jouées, on a eu droit aux chansons populaires de l’artiste, mais également à quelques nouveautés.

Harley en a profité pour nous faire voyager dans sa sélection de remix, notamment avec celui de Disclosure et de Lorde.

Mention spéciale à l’artiste pour avoir joué plusieurs création de son projet connexe What So Not.

Encore une fois, c’est avec une ambiance de fête et un sourire collé au visage que Flume a été charmé par Montréal et son énergie incomparable!

 

Thomas White 

C’est le producteur et fondateur de la maison de disque Raw Records qui a assuré la première partie de la soirée. Après une pièce d’introduction mélangeant synthétiseurs aux sonorités fruitées et colorées, l’artiste a enchainé avec une pièce des plus rafraichissantes.

Après seulement quelques minutes de performance, Thomas White a balancé le morceau There is Gonna Be Good Times du producteur anglais Jamie Smith.

À entendre la foule chanter les paroles, il n’y a aucun doute que cette chanson a joué pour gros dans la joie générale des deux concerts.

Le producteur a diffusé plusieurs pièces possédant un tempo lent, favorisant ainsi les rapprochements entre les membres de l’audience. La cadence montait régulièrement lorsque des percussions beaucoup plus rapides perforaient les tympans du public.

Vos commentaires