Guns N' Roses

Festival d’été de Québec – Jour 9 | Guns N’ Roses sur les Plaines

Pour la 9e journée du Festival d’été de Québec, les Plaines d’Abraham accueillait le mythique groupe Guns N’ Roses fort de son seul membre original, Axl Rose. À travers toute la spéculation par rapport aux frasques récentes concernant le groupe, ils ont livré ce qui s’avèrera peut-être comme étant la plus solide performance de la présente édition du festival.

Trois questions sont en droit de se poser lorsqu’on base sa soirée sur un concert de Guns N’ Roses :

Photo par Eliott Garn

Guns N’ Roses par Eliott Garn.

Premièrement, est-ce qu’ils vont jouer? Le paragraphe d’ouverture de cette critique aurait été bien différent si ce n’avait pas été le cas. Le groupe s’est même montré très généreux, jouant pendant plus de deux heures et demie.

Ce qui relève encore plus de l’exploit par contre est le fait qu’ils ont débuté à l’heure – chose positivement surprenante, voir presque décevante. On s’attend à des grandes frasques de diva de la part d’Axl – se pointer à l’heure pour lui suggère presqu’une bête qui a été domptée. Les rumeurs de clauses spéciales contenant des pénalités en cas de retard dans le contrat signé par le groupe étaient peut-être fondées après tout.

Pendant qu’on y est, (ceci est la deuxième question) comment se portait ce fameux Axl? Il avait l’air en bonne forme (relativement à 2008, si l’on compare à 1992…vaut mieux tout simplement ne pas comparer à 1992) et sa voix a tenu le coup tout le long de la soirée.

Ses guitaristes lui donnaient des petits moments de répit de temps à autre en jouant un solo ou bien une reprise quelconque (genre No Quarter, Another Brick in the Wall). Pendant ce temps, Axl allait se changer de tenue (de plus en plus ridicules) et respirer un peu. En autant que ça lui permette d’offrir le genre de spectacle qu’il a fait ce vendredi soir, il peut se changer aussi souvent que Lady Gaga et personne ne se plaindrait.

Photo par Eliott Garn

Guns N’ Roses par Eliott Garn

La question finale maintenant, est-ce qu’ils vont jouer Chinese Democracy? On peut pas tout avoir dans la vie quand même, alors oui quelques chansons du tristement célèbre Chinese Democracy se sont glissées dans le « setlist » – le groupe a même ouvert le concert avec la pièce titre – mais rien pour écrire à sa mère. De toute façon, tous les gros hits ont été joués – Welcome to the Jungle, It’s So Easy, Live and Let Die, You Could Be Mine, November Rain, Don’t Cry, Patience et Paradise City – alors les quelques petits écarts ont vite été pardonnés.

La finale de November Rain était particulièrement majestueuse, avec des feux d’artifice qui faisaient office de pluie automnale durant l‘apogée du solo. Les pyrotechnies ont d’ailleurs été utilisées avec abondance à travers la soirée – prenez des notes, Les Trois Accords.

Bref, on s’attendait à rien et on a eu tout. Difficile de demander plus au groupe que ce qu’il a offert comme performance vendredi – un spectacle rock au sens pur du terme.

Grille de chansons (source : Setlist.fm)

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