Vance Joy

Vance Joy au Métropolis | Un public charmé

C’était le premier spectacle de trois pour Vance Joy au Métropolis de Montréal ce vendredi soir dans le cadre de la tournée Fire and The Flood, et le public n’aurait pu être plus ravi. La gent féminine s’en est donné à cœur joie  pour chanter avec l’Australien ses récents succès, joués en boucle radio, en plus de connaître la majorité des pièces de son plus récent album Dream Your Life Away. Retour sur une charmante soirée avec le sympathique Vance Joy.

Comment rendre euphorique un Métropolis plein à craquer d’entrée de jeu? En commençant un spectacle avec une des chansons les plus jouées dans les radios présentement, Mess is Mine. C’est plus difficile de garder le public accroché par la suite, mais Vance Joy y est arrivé, sans temps morts, avec une salle qui connaissait par cœur le premier album de l’artiste.

VancejoyEn prenant le temps de raconter comment ses chansons sont nées, le jeune chanteur australien a charmé la gent féminine, même si elle était séduite d’avance. Avec, surtout des chansons d’amour toutes très ressemblantes, musicalement parlant aussi, on est content lorsque Vance Joy varie. Il le fait un peu en fin de spectacle avec une version plus rapide du succès Riptide ou encore une reprise festive de You Can Call Me Al (Paul Simon) dans laquelle il a inséré un refrain de Cheerleader (OMI). Mélange de chansons pas si convaincant, mais seul moment offrant plus de diversité.

Très populaire présentement, Vance Joy avait un public vendu d’avance, mais qui avait aussi beaucoup d’attentes. Il est beau, sympathique, il a une belle voix assez unique pour se démarquer dans un style un peu moins original en ce moment et il faut aimer une seule de ses chansons pour toutes les aimer. Donc, personne n’a été déçu par l’Australien aussi talentueux sur scène que sur disque. Nul doute qu’avec un peu plus de variété musicale, l’artiste évoluera et se fera une place pour y rester.

Première partie : Rueben and the Dark

Le groupe Reuben and the Dark en première partie n’ont pas caché leur attachement particulier à Montréal et à l’accueil, encore une fois chaleureux, que la ville a l’habitude de lui réserver.

En confiant que la deuxième pièce interprétée, Rolling Stones, a été écrite ici, le groupe a enchaîné avec une nouvelle chanson et quelques autres dans un pop folk assez similaire à celui de Vance Joy. Malgré des paroles un peu répétitives et des chansons toutes semblables, Reuben and the Dark a bien rattrapé le coup avec des harmonies vocales impressionnantes.

 

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