Pawa Up First à l’Anti de Québec | Rock instrumental réconfortant

La troupe montréalaise de rock instrumental et digne des meilleures trames sonores était de retour à Québec après une certaine absence pour présenter sa version du post-rock. Bien que l’Anti n’était pas aussi rempli que souhaité, les spectateurs ayant bravé le froid mordant en ont eu pour leur argent.

Dès l’arrivée sur scène, Pawa Up First attaque avec Signal Beat, l’introduction à leur plus récent album, Missing Time. Sans surprise, le groupe suit avec l’excellente et très planante MESSENGER pour donner le ton à un concert de près d’une heure et demie. Cela dit, on remarque que le groupe a pris de l’expansion: un deuxième guitariste vient supporter Serge Nakauchi Pelletier et une percussionniste vient aussi rajouter une certaine profondeur. Tant aux percussions qu’à la voix, cette ultime couche de subtilité aide le groupe à atteindre le résultat accompli sur album.

Cela dit, pour la majorité du spectacle, les titres sont tirés de l’excellent Missing Time, sorti en 2013: Visitor, KNTKT, The Listeners, Time Slip et la toujours merveilleuse Charlotte, entre autres. De l’aveu même de monsieur Nakauchi Pelletier, Teru Teru Bozu aura été aussi jouée à titre de comptine. Mais le groove derrière cette pièce demeure loin de la facilité! Bref, sans trop de nouveau matériel, le groupe se concentre sur l’essentiel tout en demeurant très professionnel. En effet, c’est tight, comme on dit.

Ici et là, le groupe ira piger dans sans plus ancien répertoire, au grand bonheur de la foule devant la scène. Mais même sans la formule « mur du son » habituel du post-rock, le groupe retient l’attention par son professionnalisme et suite d’accords accrocheurs. Et ce, même jusqu’à offrir un rappel de deux chansons.

À noter qu’un rappeur de Québec devait se présenter le temps d’une chanson. Dû à certains inconforts de ses enfants (dure saison!), ce dernier a dû rester à la maison. Néanmoins, sans que cela paraisse, des loops de voix sont venus sauver la mise. Mais pour être franc, sans explication, personne n’aurait rien remarqué de différent.

Dernière chose à noter: le très bon son de la salle l’Anti. Avec 6 musiciens sur scène, l’ensemble du concert a été présenté avec beaucoup de subtilité, de son et d’équilibre.

En attendant du nouveau matériel, les braves spectateurs auront de nouveau eu droit à un excellent concert de rock instrumental.

 

Uberko

Encore une fois, Uberko a eu la tâche d’ouvrir la soirée pour Pawa Up First à Québec. Malgré des problèmes avec sa voix lors de la première pièce, le tout s’est replacé pour un set de près de 40 minutes. Avec énergie, le seul homme du groupe a présenté ses chansons électro fortement inspirées de Radiohead, Postal Service et New Order avec beaucoup d’énergie.

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