Lisa LeBlanc

Lancement de Lisa LeBlanc au Corona | C’est trash, c’est folk, c’est bluegrass baby !

Entassés au Théâtre Corona, des centaines de fans se sont servis dans le généreux buffet musical offert par une Lissa LeBlanc pétante de forme. Why You Wanna Leave Runnaway Queen arrive à point. L’inspiration qu’elle a retirée de sa virée dans le grass roots des Etats-Unis est payante pour tout le monde. La cowgirl acadienne nous démontre encore une fois qu’elle a du nerf et qu’elle a du flair dans ses airs.


Depuis le mois de juillet qu’elle nous titillait la faim avec le dévoilement d’un premier extrait Dump the Guy ASAP. Début septembre, elle nous a servi Could You Wait ‘Til I’ve Had My Coffee? Deux pièces qui facilitent l’expression d’un nécessaire défoulement suite à une histoire d’amour ratée mettant en scène des gars peu civilisés. Dans la même foulée que Aujourd’hui ma vie c’est d’la marde, les thèmes sont exposés crument, sans fioritures. Et l’effet est bœuf!

And I understand that you love him, and I respect that, but I kind of want to punch him in the balls.

Cette pièce juxtaposée à un air banjo-hawaïen ajoute à l’arrogance et au sarcasme des propos. Il y aura sans doute un gars quelque part qui risque de rire un peu jaune… Même sa famille s’en est mêlée. Parents, oncles et tantes de Lisa étaient sur scène hier soir pour agir à titre de choristes officiels. C’est toute l’Acadie qui sourit aujourd’hui!

À la lumière des pièces jouées hier soir, Why You Wanna Leave Runnaway Queen est un album bien campé dans le rock. Entourée de talentueux musiciens qui s’affairent avec énergie à la guitare acoustique et électrique, à la basse et à la batterie, Lisa demeure au centre de l’arène changeant de guitare ou de banjo au fil du tempo. L’Acadienne a même joué du triangle, donnant ainsi un effet de passage à niveaux pour train dans une contrée désertique (avec des boules de foin qui volent).

Ayant collaboré avec le Canadien Sam Roberts sur cet album, l’artiste a un horaire chargé ces temps-ci, il fut remplacé sur scène hier soir par l’auteur-compositeur-interprète Alexandre Désilets qui a pris le micro avec Lisa pour la pièce I Love You, I Don’t Love You, I Don’t Know.

« Je capote », « Merci d’être là » et « Fuck Yeah! » sont les trois expressions les plus récurrentes qui ont été exprimées hier soir par l’artiste qui, visiblement, ne s’attendait pas à un lancement aussi étincelant.

Si la souriante et rock-ambolesque Lisa LeBlanc a su attirer l’attention du public anglophone suite au lancement de son mini-album Highways, Heartaches and Time Well Wasted en 2014, on la sent mûre pour s’aventurer du côté des États-Unis.  Pour tout de suite, elle part en tournée à travers le Canada et elle ira ensuite conquérir l’Europe. Faque ast’heure que toute ça est dit, No kiddin’ que tu vas jump sur ton occasion d’aller la voir en show!

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