Beirut

Festival d’été de Québec – Jour 9: Beirut au Parc de la Francophonie

13 juillet 2012 – Parc de la Francophonie

Malgré la chaleur accablante, la scène Loto-Québec était bondée pour la venue de Beirut. Bien que de courte durée, le groupe au style folk/rock a livré une performance conservatrice.

Beirut n’est pas un groupe qui s’aventure dans le superflu; la mise en scène était sobre et les jeux de lumière, minimes. C’est leur versatilité qui demeure leur principale force. Tantôt à la trompette, tantôt au cor français, un peu de ukulélé et d’accordéon pour agrémenter le tout, cette diversité assure une sonorité qui ne stagne jamais.

Les moments qui ont le plus fait vibrer sont par contre ceux où les cuivrent dominaient. Bien que Beirut soit ancré dans un son plus folk, il ne se gêne pas pour explorer plusieurs horizons. Vendredi soir, leur période d’exploration avec la musique de style «Europe de l’est» est celle qui a dominée.

Une ambiance plutôt calme…

La majorité des chansons étaient de nature plus festive, mais pour une raison ou une autre, la fête ne semblait tout simplement pas lever. Les pièces semblaient toujours se terminer au moment où la foule allait commencer à danser – une sorte de coïte interrompu.

Par exemple, lors de Nantes, une des chansons les plus connues du groupe, la fin suggérait un crescendo qui n’est jamais venu. Cela s’est produit quelques fois durant la soirée; on croyait qu’un long moment d’improvisation allait survenir et hop! Fin de la pièce.

Pour rajouter à cet effet, Beirut a joué un peu moins d’une heure et demie avant de quitter la scène,  incluant deux rappels. Cela semblait bien peu, étant donné la qualité de la performance livrée. Le groupe était pourtant bien rodé et semblait en pleine confiance, pourquoi ne pas se laisser aller un peu plus?

Bref, une performance un peu frustrante de la part de Beirut. Bien que ce qui a été joué était excellent, on avait l’impression qu’il y avait le potentiel pour tellement plus…

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