Wolf Parade

Critique Concert: Wolf Parade au National

Le retour triomphant des loups

Vendredi 9 juillet 2010 – Le National (Montréal)


Trois ans après avoir offert une solide performance au Métropolis en août 2007, Spencer Krug, Dan Boeckner, Dante DeCaro et Arlen Thompson de Wolf Parade (ils ne sont plus que 4 depuis le départ de Hadji) revenaient au bercail pour 2 soirs au National dans le cadre de la tournée Expo 86.

Dirigés par le duo Krug/Boeckner, ils réussissent à générer une force mobilisatrice sur scène: Dan Boeckner nous sert des chansons courtes, rapides, des sortes d’hymnes, alors que celles de Spencer sont longues, complexes et théâtrales.  Ces 2 artistes solos forment une cohésion frappante et brillent avec fougue durant cette prestation de presque 2 heures.


Une trance dès le départ

Le groupe a débuté le concert avec l’excellente What did my lover say? qui met la foule dans un état trance pour ensuite enchaîner avec 3 hits qui ont mis le feu aux poudres sur le parterre: Soldiers Grin, Dear sons & Daughters et Palm Road, toutes explosives.

Spencer, avec une Corona à la main, a dédié In the direction of the moon à Camilla, de son autre groupe Sunset Rubdown.  Cette chanson était interprétée pour la toute première fois en spectacle.

L’atmosphère s’est détendue par la suite avec une série de ballades mais dès les premières notes de I’ll believe in anything, les fans du balcon se lèvent d’un trait et c’est la frénésie sur le parterre.

Rien pour apaiser l’énergie dégagée dans cette salle comble, le groupe sert des hits de l’album At Mount Zoomer à l’exception de Yulia qui a permis d’apprécier la voix sublime de Dan.

En rappel, 3 chansons courtes toutes aussi accrocheuses pour nous décrocher de cette chaleur accablante qui envahissait Le National.


L’emphase sur Krug

Un seul bémol: la disposition des musiciens sur scène.

Spencer Krug était situé en plein centre alors que Dante DeCaro et Dan Boeckner se trouvaient aux extrémités, ce qui donnait l’impression que toute l’attention est portée sur Krug, laissant à Boeckner un rôle de figurant.

Certains diront que les 2 meilleures chansons du dernier album, Cave-O-Sapian et Pobody’s nerfect, manquaient à l’appel mais la parfaite grille de chansons n’existe pas.

En somme, le concert de Wolf Parade à Montréal était bien rôdé, avec des chansons lourdes interprétées rapidement et un ton beaucoup plus rock & n & roll que ce que propose la discographie de Wolf Parade en général.

La batterie, les synthétiseurs et les guitares sont joués avec furie. Avec un public fidèle qui connaît les nouvelles chansons par coeur et une salle parfaitement conçue pour ce type de prestation, la soirée a donné lieu à un retour triomphant qui sortira les loups de leur tanière afin de poursuivre leur route en sol américain.


Liste des chansons:

What Did My Lover Say?
Soldier’s Grin
Dear Sons & Daughters of hungry ghosts
Palm Road
In the Direction of the moon
Shine A Light
Two men in new tuxedos
Ghost Pressure
I’ll Believe In Anything
Fine Young Cannibals
California Dreamer
Yulia
Kissing The Beehive

Rappel
You are a runner and I am my father’s son
This Heart’s on fire
Cloud Shadow on the mountain

Wolf Parade
Montréal, Le National, 9 juillet 2010

Après avoir offert une solide performance au Métropolis en août 2007, Spencer Krug, Dan Boeckner, Dante DeCaro et Arlen Thompson (ils ne sont plus que 4 depuis le départ de Hadji) reviennent au bercail pour 2 soirs au National dans le cadre de la tournée « Expo 86 ».

Dirigé par le duo Dan et Spencer, ils réussissent à générer une forçe mobilisatrice sur scène: Dan nous sert des chansons courtes, rapides et d’anthèmes alors que celles de Spencer sont longues, complexes et théâtrales.  Ces 2 artistes solos forment une cohésion frappante et performent avec fougue durant cette prestation de quasi 2 heures.

En effet, le groupe débute le concert avec l’excellente « What did my lover say? » qui met la foule dans un état trance pour ensuite enchaîner avec 3 hits qui ont mis le feu au poudre sur le parterre « Soldiers Grin, Dear sons & Daughters et Palm Road », toutes explosives.  Spencer, avec une Corona dans sa main, dédie « In the direction of the moon » à Camilla de Sunset Rubdown.  Cette chanson a été interprétée pour la toute première fois LIVE.  Ensuite, Wolf Parade détend l’atmosphère de la salle en offrant une série de ballades mais dès les premières notes de « I’ll believe in anything », les fans du balcon se lèvent d’un trait et c’est la frénésie sur le parterre. Rien pour apaiser l’énergie dégagée dans cette salle comble, le groupe sert des hits de l’album « At Mount Zoomer » à l’exception de Yulia qui a permis d’apprécier la voix sublime de Dan.  En rappel, 3 chansons courtes toutes aussi accrocheuses pour nous décrocher de cette chaleur accablante qui envahissait Le National.

Un seul bémol: l’agencement de la scène. Spencer était située en plein centre alors que Dante et Dan se trouvaient aux extrémités. Une impression que toute l’attention est portée sur Spencer et que Dan jouait un rôle du figurant.  Certains diront que les 2 meilleures chansons « Cave-O-Sapian et Pobody’s nerfect » du dernier album manquaient à l’appel mais le parfait « setlist » n’existe pas.

Un concert bien rôdé avec des chansons lourdes performées rapidement et beaucoup plus rock & n & roll que propose la discographie de Wolf Parade. La batterie, les synthétiseurs et les guitares sont joués avec furie, un public qui connaît les nouvelles chansons et une salle parfaitement conçue pour ce type de performance. Un retour triomphant qui sortira les loups de leur tanière afin de poursuivre leur route en sol américain.

Liste des chansons:

What Did My Lover Say?
Soldier’s Grin
Dear Sons & Daughters of hungry ghosts
Palm Road
In the Direction of the moon
Shine A Light
Two men in new tuxedos
Ghost Pressure
I’ll Believe In Anything
Fine Young Cannibals
California Dreamer
Yulia
Kissing The Beehive
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You are a runner and I am my father’s son
This Heart’s on fire
Cloud Shadow on the mountain

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