Timber Timbre

Critique concert: Timber Timbre et Snowblink à Montréal

16 avril 2011 – Théâtre Corona (Montréal)

Pour ce premier concert au Théâtre Corona de Montréal, Timber Timbre a envahi la salle d’une ambiance gothico-rock. Les projecteurs rougeâtres et la brume semblant sortir de nulle part contribuaient à l’atmosphère lugubre qui régnait sur scène. Taylor Kirk, le chanteur était à peine visible, laissant seulement ses musiciens (Simon Trottier et Mika Posen) se distinguer dans la pénombre ambiante.

Ambiance mystérieuse

Le spectateur est immédiatement plongé dans une sorte de manoir où se joue un rythme lancinant et inquiétant. Quand soudain, le chanteur du groupe fait vibrer sa voix à l’écho pénétrant dans la salle. C’est parti pour une heure trente de concert où le groupe canadien entame les chansons de son dernier album Creep on Creepin On, mais également certains des titres de son ancien opus. Un concert très expérimental avec beaucoup d’arrangements instrumentaux.

Cependant, les introductions souvent trop longues donnent le sentiment que les chansons défilent et se ressemblent, ce qui fait perdre un peu d’énergie au concert. Même si le style du groupe ne s’y prête pas toujours, il est regrettable qu’il n’y ai pas plus d’effervescence du public bien que le guitariste du groupe, Simon Trottier apporte une touche de complicité en s’adressant régulièrement au public avec humour.

Le duo Snowblink en première partie

La plus belle surprise de la soirée reste sûrement la découverte de Snowblink, le duo torontois qui a ouvert le concert.

Composé de la chanteuse à la voix cristalline et guitariste Dianela Gesundheit et de son partenaire Dan Goldman à la guitare électrique, ce groupe est venu souffler son vent indie-folk sur la scène du théâtre, pour le plaisir du public visiblement transporté.

À noter que Dan joue en chaussettes, ce qui confère immédiatement une ambiance intimiste à l’image de leur album Long Live, sensible et authentique. Deux voix pures additionnées aux sonorités envoûtantes des guitares électriques, le tout saupoudré par des vocalises puissantes et entraînantes: un vrai paradis céleste.

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