Jack White

Jack White en 9 chansons

Jack White sera en spectacle à la Place Bell de Laval le 16 avril prochain. On profite de son passage pour se rappeler neuf chansons représentant le mieux son illustre carrière. On inclut dans notre compilation quelques chansons tirées des années de Jack White alors qu’il oeuvrait dans la fameuse formation The White Stripes, ainsi que ses aventures au sein des supergroupes The Dead Weather et The Raconteurs, sans oublier ses quatre albums solo parus jusqu’à maintenant.

Let’s Shake Hands

Let’s Shake Hands est le tout premier single du duo The White Stripes, enregistré à même leur salon et lancé en 1998, soit un an avant la parution du premier album du groupe. On pouvait la retrouver sur un single de 7 pouces en format vinyle seulement, mais des versions live sont disponibles sur le DVD Under Blackpool Lights et la trame sonore du documentaire Under Great White Northern Lights. La version studio de cette chanson a finalement été ajoutée à la compilation The White Stripes Greatest Hits lancé en 2020. Le jour même de la parution de cette compilation, un vidéoclip est mis en ligne pour la chanson : on y retrouve l’identité visuelle signature du duo.

À l’époque, le multi-instrumentiste jouait le piano et la guitare, en plus de s’occuper de l’écriture des paroles et du chant. Meg White et lui se présentaient d’abord comme soeur et frère, alors qu’ils étaient en réalité un couple. Ils ont divorcé en 2000, mais le groupe est resté actif jusqu’en 2011.

 

Fell In Love With a Girl

Bien que les albums The White Stripes (1999) et De Stijl (2000) aient attiré l’attention des médias spécialisés et de quelques milliers de mélomanes à l’affût, c’est réellement en 2002 que The White Stripes a connu un succès plus élargi, grâce à l’album White Blood Cells et son furieux single Fell in Love With A Girl. On y reconnait davantage l’identité rock du duo telle qu’on la connaît, avec ses sonorités de punk garage et sa mélodie accrocheuse.

Plusieurs se rappeleront du fameux vidéoclip en animation stop motion à l’aide de blocs Lego, réalisé par l’illustre Michel Gondry.

Seven Nation Army

Cette pièce est certainement la plus connue des White Stripes. Inspirés de la Symphonie numéro 5 d’Anton Bruckner, le riff de guitare et la ligne de basse sont reconnaissables dès les premières secondes d’écoute. Parue en 2003 sous la maison de disque XL Recordings, la pièce est classée comme la 36e plus grande chanson de tous les temps (sur 500) par le magazine Rolling Stone.

La chanson est souvent entendue comme hymne de stade dans divers évènements sportifs.

Sur Spotify, Seven Nation Army fait partie des rares milliardaires : on compte plus d’un milliard d’écoutes de cet hymne rassembleur…

Steady As She Goes

En plus des White Stripes, Jack White est également musicien au sein du groupe The Raconteurs, composé de musiciens de la scène de Detroit et amis de longue date. Leur single Steady As She Goes est composé par Jack White et son cousin Brendan Benson dans un grenier, un jour de canicule, puis avec l’ajout de Patrick Keeler et Jack Lawrence, le groupe se complète.

Lancée en 2006, il s’agissait, pour bien des fans des White Stripes, d’une première occasion d’entendre Jack White dans un contexte de groupe autre que les White Stripes.

Another Way To Die

Parlant d’entendre Jack White différemment, le musicien de Détroit met sur pied en 2008 une collaboration étonnante avec Alicia Keys pour la chanson thème du film de James Bond, Quantum of Solace. Pour la première fois de l’histoire des films de James Bond, un duo interprétait la chanson thème.

Plusieurs y verront le premier embryon d’une carrière solo pour Jack White, qui s’associe ici à une icone de la pop soul.

Le vidéoclip, réalisé par P.R. Brown, remporte le prix Grammy du meilleur vidéoclip de l’année, alors que les People’s Choice Awards accordent à Another Way To Die le prix de la chanson préférée dans un film.

 

Blue Blood Blues

En plus des Raconteurs, Jack White se lance dans l’aventure d’un tout nouveau supergroupe nommé The Dead Weather avec la charismatique chanteuse des Kills, Alison Mosshart, ainsi que Dean Fertita de Queens of the Stone Age, et son collègue des Raconteurs, Jack Lawrence.

On retrouve ici Jack White à la batterie plutôt qu’à la guitare, laissant la guitare à Fertita et la majorité du chant à Mosshart, et il ne signe désormais plus toutes les compositions des chansons.

Le projet revient occasionnellement à l’avant-plan, The Dead Weather ayant lancé en tout trois albums, soit Horehound à l’été 2009, Sea of Cowards peu après au printemps 2010, et finalement Dodge and Burn en 2015.

Sans surprise (étant donné qu’il y jouait principalement la batterie), Jack White joue rarement des chansons de The Dead Weather lors de ses tournées solo, mais Blue Blood Blues, tirée de Sea of Cowards, fait souvent le tri !

Love Interruption

Il a fallu attendre 2012 avant d’avoir droit à un premier album solo de Jack White, soit près de 15 ans après la fondation des White Stripes.

Blunderbuss était attendu de pied ferme par les fans et la critique, et a obtenu un accueil généralement favorable, avec un  pointage de 83% sur l’agrégateur de critiques Metacritic.

Premier single du premier album solo de Jack White, Love Interruption marquait le début d’un nouveau chapitre dans la palpitante carrière d’un des guitar heroes notoires de sa génération.

Le single a été lancé le 30 janvier, et l’album Blunderbuss, est paru le 24 avril. Love Interruption a été interprétée à de multiples occasions, dont lors du passage de Jack White à Saturday Night Live et lors de la 55e cérémonie des Grammy Awards.

Lazaretto

S’il a fallu attendre près de 15 ans avant d’avoir droit à un premier album solo de Jack White, son deuxième album n’est survenu que deux ans plus tard. Avec Lazaretto, White confirme que sa carrière solo n’est pas un feu de paille !  Le musicien puise une fois de plus dans des influences blues, country, folk et rock, mais s’aventure aussi du côté du hip-hop, et repousse les limites de ses expérimentations en matière de sons de guitares, ce qui plaira à certains fans, mais certainement moins à d’autres qui appréciaient son approche plus brut avec les Stripes.

La chanson éponyme de l’album demeure à ce jour son plus gros single solo, avec plus de 60 millions d’écoutes sur Spotify.

 

Taking Me Back

Jack White annonçait il y a quelques mois que deux albums paraîtraient en 2022.  Le premier des deux, Fear of the Dawn, démontre que Jack White n’a pas peur d’expérimenter même après 25 ans de carrière !

Si le troisième album Boarding House Reach (en 2018) nous donnait l’impression d’un Jack White en perdition, on le sent ici davantage inspiré et en contrôle du chaos qu’il nous propose !

La chanson Taking Me Back est la plus récente sortie du musicien sur notre liste: il s’agit du premier single du dernier album de Jack White.

Entering Heaven Alive, un album plus folk, devrait suivre cet été.

 

Si on vous présente cette variété de chansons issues du répertoire de Jack White au sein de ses groupes ainsi qu’en solo, c’est que le spectacle présenté à la Place Bell de Laval, ce samedi 16 avril, contiendra un peu de tout. Selon Setlist.fm, lors de la présente tournée, environ 50% de son spectacle est constitué de diverses chansons des White Stripes, avec quelques-unes des Raconteurs, parfois une de The Dead Weather, et plusieurs chansons tirées de Blunderbuss, Lazaretteo et le nouveau Fear of the Dawn. De quoi ravir à la fois les fans de la vieille époque des White Stripes, et les fans qui ont suivi Jack White dans son aventure solo !

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* Cet article a été produit en collaboration avec evenko.

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