Francouvertes 2014 – Ronde 1 | À la découverte de Joanie Michaud

Les Francouvertes sont de retour cette semaine pour une deuxième Ronde au Lion d’Or !  En collaboration avec les Francouvertes, les webzines culturels Sors-tu.ca, Baron Mag et Camuz vous présenteront, à chaque lundi, un coup d’oeil singulier sur chacun des trois participants des préliminaires pour chacune des sept semaines de la première étape.

Les 21 artistes en lice dans le cadre des Francouvertes de Montréal ont été dévoilés le 10 février dernier.

L’artiste outaouaise Joanie Michaud fera son entrée dans le festival ce lundi, en compagnie de Jérôme Charrette-Pépin et le groupe Maison Brume.

Découvrez Maison Brume grâce à Camuz par ici


Coup d’oeil sur Joanie Michaud

Alors que son parcours scolaire la prédestinait plutôt à une carrière dans la cuisine, la jeune Joanie Michaud pris un virage risqué en décidant de s’inscrire à l’École Nationale de la Chanson de Granby. Elle commença à faire parler d’elle après avoir écumé les évènements régionaux, tel que le festival FAST de Sorel ou le Festival de l’Outaouais émergent. L’an passé, la chanteuse québécoise fut notamment nominée finaliste provinciale aux Entrées en scène Loto-Québec.

Aujourd’hui, la nouvelle coqueluche de Gatineau se place comme un nouvel espoir de la chanson québécoise, comme l’atteste les nombreux retours positifs qu’elle reçoit régulièrement de la part de la presse et du public. Sur des sonorités folk-pop racoleuses et éloquentes, elle dévoile un univers sincère et prosaïque, et une voix qui surprend de part sa précision et sa musicalité.

Joanie Michaud a enregistré son premier EP à l’automne passé avec l’aide de Jérôme Boisvert au Studio Momentum à Drummondville.


Nous avons interrogé Joanie Michaud avant son entrée dans le festival des Francouvertes ce lundi :

1-Tu fais ton entrée ce lundi dans le concours des Francouvertes, qu’est-ce qui t’as motivé à postuler cette année ?

Comme je venais tout juste de déménager dans la grande métropole, je cherchais une vitrine où je pourrais avoir une belle visibilité, rencontrer d’autre musiciens. Les Francouvertes, c’est un concours qui a une notoriété acquise, une opportunité en or pour les groupes émergeants, j’ai tenté ma chance et me voilà.

2- Qu’est ce que tu attends de cette édition ?

Je veux être une belle découverte, installer mon nom tranquillement sur les lèvres montréalaises, surtout profiter du moment présent, ne pas voir trop loin.

3- Venant de l’Outaouais, tu penses relever un défi supplémentaire contrairement aux groupes de la région de Montréal (pour lesquels il sera évidement plus facile de recevoir leur public au Lion d’Or) ?

C’est certain que ce sera moins évident pour moi de remplir le Lion d’Or, je ne suis pas dans les «groupes à surveiller» des blogues et autres, mais en même temps, c’est un beau défi pour moi, je n’ai rien à perdre. Je suis privilégiée que mon presque premier show à Montréal soit dans le cadre de ce concours-là, je veux juste en profiter au maximum.

4- Que penses-tu du prix du public (en ligne) que le festival a décidé d’instaurer cette année ?

C’est une belle initiative, ça permet aux gens qui ne peuvent pas se déplacer de découvrir de nouveaux artistes, de pouvoir faire leur propre opinion de ce que tu fais. En plus, pour nous, c’est une carte de visite supplémentaire que nous offre le concours.

5- Comment as-tu rencontré les musiciens qui t’accompagnent sur scène ?

C’est une belle histoire d’amour. J’ai rencontré Steven Boivin (mon guitariste) après différentes prestations en Outaouais. C’est entre autre grâce à lui que j’ai eu le goût d’aller me perfectionner à l’École nationale de la chanson de Granby. Je suis retournée en région après mon année d’étude, on a commencé a jammer lui et moi.

À la suite de la fin du groupe Tracteur Jack (Demi-finaliste Francouvertes 2011), le bassiste Julien Morissette s’est joint à nous. Nous avons rencontré Mathieu Péloquin dans un concours en outaouais, ça a cliqué, et depuis ils sont toujours là pour moi.

6- Pourquoi, et à quel moment as-tu envisagé de te lancer dans la musique ?

Ça été intermittent. J’ai commencé à composer il y a 10 ans environ, pour CÉGEP en Spectacle. J’ai eu un choc rationnel pendant environ 5 ans, c’était un choix (de vie) beaucoup trop instable pour moi. La musique me manquait, j’ai fait l’École de la chanson de Granby en 2011-2012, et depuis je m’investie à 100% dans mon projet.

7- As-tu des méthodes spécifiques pour écrire et composer ? Il y a certains lieux par exemple qui t’inspirent particulièrement ?

Je commence par une mélodie de guitare et voix, ensuite j’écris à partir de là. C’est souvent une émotion qui est à vif, j’écris sur l’impulsion du moment. Je n’ai pas d’endroits qui m’inspirent plus que d’autres, mais la nuit m’aide particulièrement à trouver l’inspiration.

8- Quel serait l’artiste/groupe qui t’as le plus influencé jusqu’à présent ?

Ariane Moffatt sans aucun doute. C’est grâce à elle que j’ai commencé à composer et à vouloir le faire en français. Collée à Ottawa, ça aurait été facile pour moi d’y aller vers l’anglo.

9-À l’occasion d’une interview avec le journal La Rotonde il y a quelques mois, tu manifestais ton envie d’aller tourner un peu partout au Québec. Le projet est-il toujours d’actualité ?

C’est certain. Après le lancement de mon EP à Gatineau la semaine dernière, j’ai maintenant l’appui des gens et des médias de ma région. Je dois maintenant faire un pas de l’avant et commencer à faire voyager le projet. Les Francouvertes, c’est comme un nouveau départ pour moi. On va se concentrer sur le booking par la suite.

11-Tu continues (régulièrement) à cuisiner ?

Oui, c’est mon travail alimentaire (sans faire de jeux de mots plates). Je me cherche d’ailleurs une job à temps partiel à Montréal si jamais…

12- Un petit mot pour encourager les lecteurs de Sors-tu à venir te voir lundi soir ?

Sotchi c’est fini, viens au Lion d’Or!

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