Critique concert: Liam Finn au Il Motore

L’Australien Liam Finn, fils du chanteur Neil Finn du groupe Crowded House,  était de passage au Il Motore en ce vendredi d’avril. Une prestation énergique,  impeccable et saisissante!

Le multiinstrumentiste était accompagné de deux compères sur la scène, dont un batteur et un bassiste (The Come Agains), mais sans la choriste Eliza Jane Barnes. On a pu voir cette dernère, entre autres, durant quelques passages en 2008 et 2009 pour nous présenter l’excellent minialbum de cinq chansons Champagne in Seashells.

Liam ouvre son spectacle à 23h05 avec une introduction de ses talents à la guitare et à la batterie, suivie de la chanson-titre de son premier^r album I’ll be Lightning avec le groupe. On a eu droit à une douzaine de chansons qui ont défilé à un train d’enfer, dont Second Chance,  Long way to home et Better to be. 

Il ne faut pas oublier deux nouvelles chansons durant la première moitié du spectacle, incluant le premier simple de cet album attendu pour 2011, The Struggle.  Mr. Finn s’est éclaté en étant bien à l’aise sur la scène, avec la centaine de personnes présentes. Il nous confie même qu’il s’est exprimé en saluant Vancouver lors de sa prestation à Toronto, jeudi soir. Le batteur ajoute son grain de sel en avouant qu’il n’oserait pas faire ce genre d’erreur avec un peuple si attaché à la langue française. Liam demande également aux gens de traduire le mot «crunchy» en français, mais il se sent incapable de dire le mot «croustillant» au micro, dû à son accent «down under». La chanson la plus acclamée de la soirée fut Gather to the Chapel.

Le rappel a dépassé les espérances avec trois chansons, dont deux avec Neil en solo à la guitare. La troisième fut un jam avec quelques solos de batterie avec The Come Agains. Un concert d’une durée de 100 minutes, solide du début à la fin.

Un bel effort, mais… manqué pour la première partie

Le groupe Canadien The Luyas avait la tâche d’ouvrir pour Mr. Finn. Ils ont effectué 7 chansons et cela n’a pas eu l’effet escompté sur les spectateurs. Il y a eu quelques légers problèmes techniques qui ont semblé gêner la chanteuse. Le son du cor français a pris le dessus à quelques reprises sur sa voix et on a senti le groupe fatigué. Dommage!