Ana Moura

Critique concert: Ana Moura au Festival de Jazz de Montréal

Après avoir effectué une première visite à Montréal, en clôture du festival Montréal en Lumières, en 2010, Ana Moura revient sur scène afin de promouvoir son plus récent album Leva-me Aos Fados au Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts dans le cadre du Festival de jazz de Montréal.

Considérée comme l’une des plus importantes chanteuses de fado au monde, elle s’est présentée, samedi soir, vêtue d’une robe noire moulante et ondulée, accompagnée de ses musiciens et d’un artiste invité:  nul autre que le saxophoniste des Rolling Stones, Tim Ries.

Le fado est un genre musical portugais qui prend la forme d’un chant mélancolique et nostalgique.  Les traits faciaux de Ana Moura laissaient transparaître sa tristesse et sa peine durant les morceaux Barco negro et Sou do fado, sou fadista.

Par contre, il y avait quelques moments plus joyeux, comme lorsque Ana Moura a interprété une reprise des Rolling Stones, No expectations, et lors de son contact avec le public.  Elle s’est d’ailleurs excusée, dans un français potable, de ne pas maîtriser la langue de Molière adéquatement tout en promettant de faire des efforts pour de sa prochaine visite à Montréal.

Son groupe était constitué de 3 membres qui jouaient la guitare acoustique et la basse.  Sa voix sensuelle et envoûtante se mariait merveilleusement avec le doigté de Jose Nunes à la guitare.  Sa prestation de 90 minutes a plu aux centaines de spectateurs présents. Espérons qu’elle interprétera, qui sait, une chanson en français très bientôt.

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