Jérôme Daviau
collaborateur
Amateur de musique et de concerts, guitariste raté, j'aime partager mes expériences de concerts et mettre en avant la riche scène montréalaise, jazz et autres.
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Photos de Jérôme Daviau
Julien Fillion
Julien Fillion
Julien Fillion
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Office Dog
Nada Surf
Nada Surf
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Simon Angell
Simon Angell
The Furious Bongos
The Furious Bongos
La chanteuse Ute Lemper s’est arrêtée ce soir à la Maison Symphonique en compagnie de l’Orchestre FILMharmonique pour présenter un spectacle intitulé De Berlin à Broadway qui traverse sa carrière, entre les classiques de Kurt Weil et les titres de comédies musicales américaines. Il fallait également ajouter une étape par Paris car la chanteuse a interprété quelques grands classiques de la chansons française, ainsi que Buenos Aires pour quelques airs de tango.
C’est toujours un plaisir de retrouver Brad Mehldau, cette fois-ci en solo. Quand c’est à la Maison symphonique de Montréal, on ajoute la chaleur du lieu riche en bois avec une acoustique de rêve. Mehldau est en forme et très lyrique, présentant des versions très inspirées de titres majoritairement pop. Sans doute enchanté par le son de la salle et l’accueil reçu, c’est après quatre rappels qu’il quitte la scène pour de bon!
L’expression voyage sonore n’aura jamais autant collé qu’à la prestation de L’Rain ce mardi soir : cela s’apparente davantage à une performance avec différents tableaux musicaux qu’à un concert de forme classique où les chansons s’enchaînent l’une après l’autre. Un voyage extatique sur une musique à tendance soul expérimentale.
Dans le cadre de leur tournée Party Through The Pain, les quatre femmes de NOBRO s’arrêtent à la Sala Rossa, à quelques blocs de leur lieu de répétition, pour nous présenter leur album Set Your Pussy Free, sorti en octobre dernier. Un concert très efficace et rythmé, sans temps mort.
Pour la neuvième année, le trio du pianiste Taurey Butler présente son concert de Noël à la belle salle Bourgie et reprend le répertoire de la bande originale du film A Charlie Brown Christmas, créée par Vince Guaraldi et son trio en 1965. On aurait pu s’attendre à un concert jazz plutôt traditionnel et sans surprise, mais Taurey Butler et ses comparses ont su insuffler une énergie renouvelée et capter magiquement toute l’attention du public pendant les 90 minutes du concert.
C’est avec grand plaisir que je retrouve Lil’ Andy à la Casa Del Popolo, sept mois après l’avoir entendu et découvert dans la même salle avec une grille de titres proches, mais l’engouement reste présent. Une voix profonde avec des textes plein de second degré et un peu de cynisme, accompagné d’un groupe de feu. Une belle recette pour finir la semaine avec de la musique country de qualité.
C’est toujours un plaisir de se retrouver à l’Ursa, la petite salle de l’avenue du Parc à l’accueil et l’ambiance chaleureuse, pour une soirée dont le thème est Beyond Jazz où l’on retrouve les musiciens de la scène jazz montréalaise dans une ambiance certes décontractée mais avec de la musique de qualité. Mardi soir, on retrouvait le Tommy Crane’s Dance Music For All Occasions avec le rafraîchissant quatuor Bellbird en ouverture.
C’est dans le cadre des shows de Ruelle d’Hochelaga que je retrouve Lumière avec son groupe et un public enthousiaste pour un concert extérieur à côté du Parc Morgan. J’avais hâte de le revoir dans de belles conditions après l’avoir découvert en première partie de Daniel Bélanger au Mtelus, seul avec sa guitare où c’était loin d’être gagné d’avance. Il avait tout de même réussi à capter l’attention d’une partie du public avec son côté showman charismatique et ses titres inventifs et accrocheurs.
C’est une soirée placée sous une ambiance apaisée où le public s’assoit à même le sol de la Sotterenea pour découvrir les nouveaux titres de Corey Gulkin qui affiche son côté plus rock assumé, mettant de côté le folk de ses premiers albums. En ouverture, nous avons droit à une performance solo d’Alexia Avina, entre pop éthéré et ambient qui en nous a bien impressionnée et Lune Très Belle nous a charmé avec ses titres lents et complexes aux atmosphères vaporeuses.
TEKE::TEKE est un phénomène à part, même pour la riche diversité musicale de Montréal. Un groupe aux influences pysch-rock qui chante en japonais, mettons que ce n’est pas forcément ce qui parait le plus vendeur. Et pourtant, toutes ses particularités se sont transformées en atouts. Et des bons titres, ça reste des bons titres, quelle que soit la langue des paroles, surtout quand ses concerts prennent rapidement l’allure de gros partys.