Skrillex

Festival d’été de Québec – Jour 7: Major Lazer et Skrillex sur les Plaines

11 juillet 2012 – Plaines d’Abraham

Après une performance clichée et ennuyante de Major Lazer, Skrillex a finalement fait son apparition dans son vaisseau spatial sur la grande scène des Plaines d’Abraham. Des Plaines qui n’ont probablement jamais autant tremblé, même en temps de guerre!

21h15 – Major Lazer

Une soirée qui avait pourtant bien commencé, notamment avec Zedd, qui a cassé la baraque, a failli être gâchée par les fresques insignifiantes de Major Lazer.

Photo par Valérie Patry

Vidéos d’ambiance insipides, danseuses d’accompagnement vulgaires et interruptions fréquentes étaient monnaie courante. Croyez-le ou non, on a même utilisé la bulle humaine des Flaming Lips! Les membres du groupe ont également demandé à chacun et chacune d’enlever leur chandail le temps d’un chanson: ils auraient eu avantage a ne pas obéir à leur propre commande.

Si au moins la musique avait été entraînante, on aurait pu en oublier une ou deux. Hélas, le rythme et l’ambiance n’étaient tout simplement pas au rendez-vous, du moins pour ceux et celles qui étaient là pour regarder et écouter un concert de qualité, et non pas danser sur n’importe quoi qui fait boum boum!

 

22h30 – Skrillex

Cinq minutes, voilà ce qui séparait la foule de la sensation électro/dubstep de l’heure, Skrillex. Le compte à rebours a débuté et les Plaines d’Abraham se sont transformées en piste de danse massive le temps d’une soirée.

Avec une sonorité lourde et pesante, il a fait passer à une foule extrêmement jeune une soirée très mouvementée.

Prenant place à bord de son vaisseau spatiale/console de DJ, le californien de 24 ans a débuté le tout avec Right In et n’a pas lâché le morceau de la soirée. Les instants de répit n’étaient pas de la partie, mais ils auraient pourtant été souhaitables. Au bout d’un moment, tout converge et rien ne se distingue. Bien que les rythmes soient tout simplement massifs, sans nuances, l’effet est dissolu.

 

Un visuel époustouflant

Photo par Valérie Patry

C’est vers le milieu du spectacle qu’on réalise que le vaisseau spatiale/console de DJ est en fait également un « transformeur ». La structure se dépliait dans tous les sens et surélevait Skrillex des dizaines de pieds dans les airs. L’effet de voir le DJ performer dans cette espèce de bibitte, combiné en plus de cela aux lasers et jeux de lumières, offrait un visuel assez impressionnant.

Bien qu’il soit reconnu pour ses prouesses derrière la console, Skrillex ne le deviendra pas pour ses qualités d’orateur. À chaque fois qu’il tentait de s’adresser à la foule, c’était en criant quelque chose d’incompréhensible. Vaut mieux qu’il laisse sa musique faire le travail. (Soulignons qu’il a eu des problèmes de microphone dans les premières minutes du spectacle.)

Cela dit, il a tout de même soulevé la foule, surtout durant Bangarang, et presque rempli les plaines. Peu de groupes électro ou de DJ peuvent se vanter de cet exploit et Skrillex mérite ce qui lui arrive. Il a donné un bon spectacle et s’est donné corps et âme pour le faire, le tout avec une identité musicale propre à lui et sans avoir à faire monter de pauvres filles complètement défoncées et à moitié nues sur scène comme la fait son prédécesseur, Major Lazer.

 

Minuit – Quebec Redneck Bluegrass Project

Rarement voit-on la danse carrée et le « bodysurfing » se produire dans la même soirée, voire en même temps, mais ce fut le cas au Cercle pour la performance du Québec Redneck Bluegrass Projet.

La salle était bondée de monde prêt à entendre le son festif et joyeux que le groupe québécois avait à offrir. Le rythme souvent endiablé des chansons a su faire lever la fête pour ceux qui ont veillé tard dans la basse-ville de Québec.

Photos en vrac par Valérie Patry:

Major Lazer

 

 

Skrillex

 

 

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