Critiques Concerts et spectacles à Montréal et Québec
Critique concert – Rufus Wainwright au Théâtre St-Denis à Montréal
En dépit d’une première partie au concept douteux (mais au contenu vibrant d’émotions), Rufus Wainwright a épaté la galerie avec son spectacle solo à son retour à Montréal après quelques mois d’absence…
Critique concert – Thomas Fersen aux Francofolies de Montréal
La Place des Festivals était bondée pour un mardi soir. Il faut dire que Thomas Fersen, le chanteur français chouchou des montréalais, y donnait un concert gratuit sur la grande scène des Francofolies. La généreuse prestation (4 rappels!), livrée dans une relative sobriété au niveau de la mise en scène et de l’éclairage, s’est avérée plutôt efficace grâce à l’élégance du personnage et au charme de ses chansonnettes farfelues.
Critique Musique (Concert) – Malajube au Théâtre Maisonneuve dans le cadre des Francofolies
C’est dans un Théâtre Maisonneuve bondé que Malajube a dévoilé, ce soir, son mystérieux spectacle-concept Cubes Rubiques, monté dans le plus grand secret. Malajube nous réservait, en fait, une relecture d’une vingtaine de ses chansons, déclinées en quatre saveurs bien distinctes: électro avec synthétiseurs et batterie électronique, acoustiques à la sauce folk, carrément heavy metal et tout simplement rock à la sauce typiquement Malajube.
Critique Musique (concert) – RADIO RADIO au Cabaret Juste Pour Rire pour les Francofolies
Radio Radio a enflammé un Cabaret Juste pour rire bondé et conquis d’avance hier soir, dans le cadre des Francofolies de Montréal, avec son groove irrésistible et l’incroyable charisme des trois MC acadiens/franco-ontariens. Ces derniers ont déployé toute leur énergie commune pour livrer une prestation d’une intensité inouïe, et bien répartie parmi le répertoire des deux premiers albums complets du groupe, Cliché Hot (Forme elliptique, Rum Runner, Lève tes mains et bien sur Cliché Hot et Jacuzzi) et le plus récent Belmundo Regal (presque tout l’album).
Critique Musique (Concert) – Mickey 3D à Montréal pour les Francofolies
Contrairement à son compère Gaetan Roussel vendredi soir, Mickey 3D n’a pas opté pour des versions gonflées à bloc, destinées à en mettre plein la vue. Du moins, pas en général. Jouant plutôt la carte de la simplicité, les quatre complices – Furnon, le batteur Fred Monaco, le bassiste Manu Ventre, ainsi que l’espiègle et pétillante choriste et claviériste Cécile Hercule, qui a également proposé une prestation solo en première partie – ont misé sur le charme brut des chansons de leur répertoire ainsi que sur le charisme du grand gamin aux devants de la troupe, qui interagissait avec la foule entre chaque chanson.
Critique Musique (Concert) – Gaetan Roussel à Montréal pour les Francofolies
Gaetan Roussel a laissé sa marque sur ces 22e Francofolies de Montréal en offrant une prestation intense et pratiquement sans tache. D’une main de maître, il a rendu une foule d’abord timide complètement survoltée. Accompagné d’une troupe de 6 musiciens qui semble déjà bien soudée et habitée de la même énergie contagieuse, Gaetan Roussel a prouvé non seulement que son premier album studio ne contenait aucun maillon faible (il ainterprété toutes les chansons du disque), mais aussi que chacune de celles-ci pouvait être bonifiée en prestation.
Critique Musique (CD) – How to Destroy Angels (EP): L’après-Nine Inch Nails chasse la nostalgie
Le nouveau-né How To Destroy Angels arrive comme un cheveu sur la soupe. Un peu plus d’un mois après le dévoilement de la formation (constituée de Reznor, de sa femme Mariqueen Maandig et d’Atticus Ross, longtemps dans le giron de NIN), How To Destroy Angels lance déjà un premier mini-album de 6 chansons (des « artefacts des premières expérimentations», selon Reznor), en téléchargement gratuit.
Critique Musique (Concert) Arcade Fire crée un happening inoubliable à Longueuil
«Vous vous demandez ce qu’on fait à jouer dans un stationnement de Longueuil? On vous revient là-dessus un peu plus tard… », lançait Win Butler, le chanteur d’Arcade Fire, lui-même un peu ébahi. Il fallait bien un groupe culte de la trempe d’Arcade Fire pour faire migrer quelques milliers de montréalais devant la Place Longueuil, entre un restaurant St-Hubert et une épicerie IGA, pour assister à un concert rock. Un mercredi soir, de surcroît. Une «drôle de vision», de l’aveu même de Régine Chassagne, choriste et musicienne du groupe, qui a grandi à deux pas de l’endroit.