Critique spectacle : The Lion King à la Place des Arts de Montréal

Le Roi Lion: spectacle rugissant et haut en couleur

Jeudi 11 août 2011 – Salle Wilfrid-Pelletier, Place des arts (Montréal)

Quatorze ans après sa grande première à Broadway, la mise en scène de Julie Taymor  fonctionne toujours comme sur des roulettes. Pendant 2h30, les quelques 50 acteurs sur scène transportent les 2500 spectateurs de la salle Wilfrid-Pelletier en Afrique où se déroule toute l’intrigue du spectacle The Lion King.

Décors et costumes

Grâce à son histoire très connue et ses chansons poignantes tirées à la fois des deux premiers volets du Roi Lion, le spectacle se déroule sous nos yeux sans qu’on voit le temps défiler.

L’introduction nous met dans l’ambiance de la comédie musicale dès les premiers instants: des personnages sont déjà dans la salle et en mettent plein la vue aux spectateurs.  Comme dans le dessin animé, le singe Rafiki présente Simba à tous les animaux de la savane.  Oiseaux, éléphants, gazelles, buffles et bien d’autres envahissent la scène pour converger vers un rocher.

On ne se contente pas de nous représenter le paysage par une toile de fond.  Il vit et bouge sur scène, incarné à la fois par des acteurs et des danseurs.  Les costumes forment l’élément le plus spectaculaire car ils sont conçus et fabriqués à la main.  Que ce soit avec des chapeaux, des cannes, des masques ou des échasses, les acteurs incarnent des animaux petits ou gros.

Film vs comédie musicale

Retournons en 1997. Scar, frère de Mufasa, ne se présente pas à la réunion pour célébrer la naissance de Simba car celle-ci anéantit toutes ses chances d’accéder au trône.  Avec la collaboration des hyènes, Scar réussit à se débarasser de Mustafa et chasser Simba dans le désert.  Secouru par Timon et Pumbaa, il va se ressaisir et grandir pour rendre au royaume de son père sa beauté et sa splendeur perdues.

À Montréal, plusieurs nouvelles scènes apparaissent dont une conversation entre Mufasa et Zazu sur la façon dont Simba a été élevé et une scène tumultueuse où Timon se trouve pratiquement noyé dans une chute d’eau tandis que Simba se sent impuissant à ne pas pouvoir l’aider.

Étant donné que le spectacle est en anglais, on a eu droit à des sous-titres en français sur des écrans suspendus à gauche et à droite de la scène.  Cependant, la qualité de l’écrit est exécrable avec plusieurs tournures de phrase mal construites et des fautes d’orthographe à n’en plus finir.  Dommage.

Pas besoin d’être fan de comédies musicales ou de lionceaux pour respecter la devise de Simba: Hakuna Matata,  foncez, sortez vos griffes et profitez!