Regina Spektor

Critique | Regina Spektor à Montréal

Mardi 9 octobre – Métropolis (Montréal)

La timide chanteuse Russo-Américaine Regina Spektor était de passage au Métropolis de Montréal mardi soir dans le cadre de sa tournée présentant les pièces de son nouvel album What We Saw from the Cheap Seats. La talentueuse pianiste a offert une soirée en toute simplicité mettant en valeur ses doigts agiles et sa puissante et colorée voix.

 

Photo par Valérie Patry

Regina Spektor avait foulé les planches du Métropolis pour la dernière fois à l’automne 2009. Elle était donc attendue, celle que l’on pourrait comparer à une boîte à surprises.

C’est que la jeune pianiste, tant dans son entrée sur scène que dans ses interventions, semble aussi réservée qu’une écolière devant produire une première présentation orale. Mais lorsque, micro en main, elle pousse les premières notes de Ain’t No Cover a capella, le petit bout de femme devant nous se transforme en une puissante chanteuse, dont la polyvalence de la voix peut nous transporter tant dans l’émotion brute que dans l’humour.

Regina passe la majeure partie de son spectacle assise au piano. Et c’est dans les mouvements de ses doigts dansants sur les touches que s’opère toute la magie d’une soirée en sa compagnie. Accompagnée d’un batteur, d’un claviériste et d’un violoncelliste, l’auteure-compositrice-interprète aurait tout aussi bien fait de proposer une tournée en version plus réduite, alors que la batterie et les claviers ont semblé superflus sur scène. Un concept plus intime, réunissant Regina Spektor au piano et son violoncelliste sur scène, aurait davantage concentré l’attention sur l’essentiel de la musique de la New-Yorkaise d’adoption.

Les connaisseurs de la discographie de la chanteuse, déjà composée de six albums, n’auront pas été déçus par la grille de chansons proposée. Avec On The Radio, Don’t Leave Me (Ne me quitte pas), Sailor Song, Fidelity et plus encore au menu, on ne pouvait espérer mieux!

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