Critique album | Sara Bareilles – The Blessed Unrest

« A blessed unrest that keeps us marching and makes us more alive than the others ». C’est à partir de cette citation de Martha Graham que Sara Bareilles a nommé son plus récent album, The Blessed Unrest. De là découle un projet authentique. On y parle de véritables émotions avec un parfait mélange de chansons pop et de ballades, en plus de retrouver Sara Bareilles la chanteuse, mais aussi l’excellente pianiste.

Si les compositions de cet album semblent parfois un peu plus pop que celles des albums précédents, The Blessed Unrest semble être la suite logique à son parcours musical. Sa voix ne fait jamais fausse note et les instruments qui viennent s’ajouter au piano, qu’elle manie à merveille, forment un tout homogène.

The Blessed Unrest commence sur une note un peu plus commerciale avec la pièce Brave. Très pop, Brave entre dans la même catégorie qu’un des plus grands succès de Bareilles, Love Song, qui jouait régulièrement à la radio, aux alentours de 2007. Bien loin d’être un point négatif, la chanson donne le coup d’envoi à cet album. Un bon départ!

Suivent ensuite les Chasing the Sun et Hercules. Cette dernière est d’ailleurs très envoûtante. Les instruments à cordes, dirigés par Todor Kobakov, combinés aux arrangements de voix, viennent donner une force inattendue à la pièce. Hercules est sans contredit un point fort de l’album.

Parmi les autres chansons dignes de mention, il y a Manhattan, Little Black Dress, Eden, et 1000 Times. Chacune d’entre elles possède un petit élément accrocheur. Que ce soit la mélodie elle-même, ou encore, les paroles qui sont bien souvent touchantes, il en résulte un album très intéressant.

D’ailleurs, sur 1000 Times, il y a Rich Hinman à la « pedal steel guitar ». Cette présence vient donner un petit côté country à la chanson tout en rajoutant une force aux paroles, vous savez, l’histoire de cette fille qui ferait tout pour retrouver celui qu’elle aime…

En somme, Sara Bareilles semble être en possession de tous ses moyens sur The Blessed Unrest et la somme de ses efforts se fait sentir. L’album présente des nouveautés, notamment les instruments à corde que l’on retrouve plus sur ce dernier opus que sur les précédents. Le tout mérite d’être écouté, pour découvrir cette pop un peu moins commerciale, mais pourtant excellente!