Critique album | Sam Russo – Storm

On ne se le cachera pas: la Grande-Bretagne renferme tellement de talents musicaux que parfois certains peuvent passer sous le radar. C’est le cas d’un certain Sam Russo, un auteur-compositeur qui nous provient de la prolifique scène punk anglaise.

C’est après avoir participé à un album avec Chuck Ragan et roulé sa bosse en spectacle avec, entre autres, Dave Hause et Ben Nichols, qu’il a attiré l’attention de la famille Red Scare aux États-Unis. Le fruit de ce dur labeur nous est maintenant présenté avec Storm, son premier album solo.

Dès les premières notes, il est très difficile de ne pas faire la comparaison avec son compatriote anglais Frank Turner. On y retrouve la même passion et surtout une voix avec un accent plus que charmant qui vient vous accrocher après un seul tour de piste. La seule différence est que Sam est seul avec sa guitare et sa voix, mais rassurez-vous, il n’a pas besoin d’un groupe pour retenir votre attention.

Ses pièces folk énergiques, qui viennent parfois toucher à des influences punk, sont bien assez chaleureuses pour elles-mêmes vous guider au-travers de l’écoute de Storm.

Ce n’est toutefois pas par le biais des paroles que Sam tire son épingle du jeu. Il garde le tout très simple en nous racontant les hauts et les bas de sa vie quotidienne en tant qu’artiste et aussi en tant que citoyen britannique.

Malgré ce petit accro, l’album n’en est pas vraiment affecté puisque l’ambiance qui y règne est bien suffisante pour venir combler ce petit vide.

Vous ne pourrez cesser d’écouter les Factory Rain, Tinned Peaches et Cold Feet qui vous réconforteront à l’arrivée du grand hiver québécois.

Malgré le choix douteux d’avoir gardé comme dernière pièce la très longue Storm,  c’est presque garanti que Sam gardera une place importante dans votre rotation musicale.

+ : une énergie contagieuse et des refrains accrocheurs à souhait.

– : des paroles qui ne se démarquent pas de la masse.

Pour les fans de: Frank Turner, Sundowner, John K. Samson.

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