Critique album | Black Veil Brides – Wretched And Divine: The Story Of The Wild Ones

Black Veil Brides - Wretched And Divine: The Story Of The Wild Ones Black Veil Brides Wretched And Divine: The Story Of The Wild Ones

Les Américains Black Veil Brides sont de retour avec un troisième opus : un album concept racontant l’épopée de guerriers rebelles emo-glam en dix-neuf pistes. En enlevant les interludes, c’est en fait treize nouvelles chansons que nous propose Black Veil Brides.

Défini parfois comme post-hardcore, le combo évolue cependant dans un style de metalcore très mélodique avec un chant clair et un look glam, quelque part entre Motley Crue et Kiss. Amateurs de vocaux furieux passez votre chemin, allergiques aux voix tendances Nickelback également.

Après une introduction nous informant que le Royaume de Dieu est partout, suivi de belles orchestrations baroques, I Am Bulletproof attaque l’album en force. On y retrouve de bons riffs solides tendance metalcore, des solos mélodiques, un refrain entrainant et des guitaristes qui montent tout de suite la barre au niveau technique.

Avec beaucoup de chœurs, le tout est renforcé par des nappes d’orchestrations, pas mal d’arrangements, un brin synthétiques, mais efficaces et très bien faits. Voilà la recette BVB.

 


Bonne année!

Si lors de votre prochain réveillon, vous voulez changez de I Will Survive à minuit, vous pouvez remplacer Gloria Gaynor par BVB et cette chanson New Year’s Day, commencer la
nouvelle année en faisant du body-surfing, tiens. Le refrain est même précédé du décompte 5, 4,3, 2, 1…drôle ou ridicule, selon votre appréciation!

L’album continue avec la chanson titre, Wrecked and Divine, toujours avec des grands refrains efficaces, suivis de riffs métalliques et tranchants, des solos de guitares mélodiques et harmonisées incorporant toujours quelques technicités, une des forces de BVB.

Cependant force est de constater que l’intensité baisse et l’album s’essouffle un peu. Il est possible de vite décrocher si l’on n’embarque pas avec les interminables « woho » et la voix d’Andy Biersack. Malgré quelques bons passages (la longue pièce Shadows Die), l’intensité reste moyenne. Et ce ne sont pas les ballades peu convaincantes Done for you et Lost it All
qui sauveront le tout.

Il faut carrément attendre  la fin et la bien-nommée In the End (voir vidéoclip ci-haut) pour se réveiller. Ce n’est pas pour rien que ce titre a été choisi comme single de l’album, une véritable bombe de BVB aux mélodies épiques à souhait, d’un niveau au dessus du reste de l’album avec un refrain qui reste en tête dès la première écoute.

On peut saluer la démarche de BVB d’avoir voulu ériger un album concept dans ce genre de musique, mais force est de constater que le tout manque d’efficacité et que sur ces dix-neuf pistes, il aurait peut-être été judicieux d’en enlever une bonne partie pour concentrer les meilleurs morceaux. Musicalement, on note cependant de bonnes mélodies et l’étonnante capacité du groupe de passer de refrains très pop à de gros riffs métal et d’intéressantes subtilités rythmiques. L’ensemble reste tout de même un bon album de BVB qui satisfera certainement les fans du genre et du groupe. Malheureusement pour ceux de Montréal, la seule date canadienne prévue pour l’instant sera à Toronto, le 30 janvier prochain.

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