10 choses qu’on a vues à Petite-Vallée (et qu’on ne verrait pas ailleurs)

On en avait entendu parler : il se passe « des choses » au Festival en chanson de Petite-Vallée… Des choses, disons, uniques. Pour qu’un village de moins de 150 habitants accueille des milliers de visiteurs chaque année pour son festival depuis 35 ans maintenant, on se disait bien que ce n’était pas pour rien. Après tout, c’est beau la Gaspésie, mais pourquoi fréquenter ce festival plutôt qu’un autre en ville ou plus près des grands centres, surtout avec toute cette offre abondante en terme de festivals au Québec ? Après quatre jours sur les lieux, on a tout compris.

On en revient avec l’impression d’avoir passé un mois là-bas tant les anecdotes sont nombreuses, les souvenirs vastes, les amitiés requinquées. Il y a des trucs qui se racontent plus ou moins bien (des classiques « fallait-être-là-pour-comprendre »), mais Sors-tu.ca vous partage 10 choses qu’on a vues à Petite-Vallée, qui ont fait en sorte que ça valait amplement la peine de faire deux fois plus d’heures de route que d’heures de sommeil en 4 jours…

1. La fois où Guillaume a demandé la main de Geneviève au show de Dumas.

Ils se seraient rencontrés dans un show de Dumas il y a une dizaine d’années. Et c’est dans un show de Dumas que le gars a déposé le genou parterre et a tendu le divin bijou, avec la bénédiction de l’artiste qui les a invités à monter sur scène pour ce moment surprise.

Aucune idée qui sont ces Guillaume et Geneviève, mais ils ont été acclamés comme si c’était nos vieux potes à tous. En tout cas bravo les amoureux, et bon succès !

2. La fois où deux dudes ont reproduit la même scène en plus trash au show des Hôtesses d’Hilaire.

Serge Brideau avait eu vent de la demande en mariage de la veille au show de Dumas. « Ce serait le fun si on pouvait faire la même chose avec deux hommes ce soir », lance-t-il. Comme par magie, le barman du Théâtre de la Vieille Forge a convoqué un certain François sur scène, et a déposé le genou au plancher… S’ensuivit cette scène :

3. Ce setup de travail à faire rêver n’importe quel journaliste musique.

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4. Les sessions Dans l’shed à Léon

Imaginez une grange / atelier, en plein bois. Ça sent le bois neuf et les outils. Des petites chaises sont disposées devant un espace laissé libre en guise de scène. Un spectateur est carrément assis sur un ski-doo entreposé pour l’été. Dans cet environnement pour le moins unique, le duo gaspésien Dans l’shed (qu’on avait découvert aux Francouvertes l’an dernier) profite du passage des artistes à Petite-Vallée pour enregistrer une émission intitulée Dans l’shed à Léon, devant un public restreint et franchement content d’être là. Qui ne le serait pas avec la présence d’artistes comme Marie-Pierre Arthur, Amylie, Patrick Normand ou encore Patrice Michaud, en prestation acoustique intime…

Le résultat de ces captations sera publié au cours des prochains mois, en co-présentation avec le réseau Culture Cible.


5. Ce genre de décor pour relaxer entre deux spectacles

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6. Amylie, Les Soeurs Boulay, Klô Pelgag et Marie-Pierre Arthur qui s’invitent les unes les autres

Ça arrive parfois que des artistes s’invitent les uns les autres à partager une chanson ici et là, question de donner au public un petit moment privilégié. À Petite-Vallée, Les Soeurs Boulay, Amylie (solidement enceinte et resplendissante d’énergie), Klô Pelgag et Marie-Pierre Arthur ont croisé leurs présences à de multiples reprises, donnant lieu à des interprétations variées des chansons qu’on leur connaît, et à des moments de camaraderie. Sauf erreur, Marie-Pierre Arthur n’était même pas à la programmation, mais on l’a vue 3 fois sur scène en 2 jours. Et personne n’allait s’en plaindre.

Oh et vous aurez peut-être remarqué qu’on parle ici d’un lot d’artistes 100% féminin. Bizarre quand même ; le Festival en chanson de Petite-Vallée n’a eu visiblement aucun problème à trouver des filles pour sa programmation. On se demande pourquoi d’autres en présentent si peu…


7. Ce genre d’environnement pour un meeting / atelier de travail.

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8. La fois où Les Soeurs Boulay ont interprété une chanson inédite avec 450-quelques enfants

On nous disait que c’était l’un des moments phares du festival : le spectacle de La Petite École de la chanson. Ok des enfants qui chantent, c’est mignon. Nos attentes étaient, avouons-le, tout de même modérées. Sauf qu’un mur de 450-quelques enfants qui chantent à l’unisson des mélodies de Patrick Norman et des Soeurs Boulay, ça en jète, ça revire le coeur à l’envers, et comme diraient les Soeurs Boulay, « ça mouille les yeux ».

Quand on apprend toute la logistique nécessaire pour en arriver là, ça émeut encore plus. Ces enfants proviennent d’une vingtaine d’écoles différentes, de la Gaspésie, du Nouveau-Brunswick, du Bas-St-Laurent et d’autres régions du Québec. Ils ont pratiqué tous ensemble un gros total de zéro fois, distance oblige, mais chaque sous-groupe s’est préparé avec beaucoup de sérieux. Et si certains des petits participants n’ont pas vraiment l’air de s’enligner pour une carrière en chant, d’autres prennent la pleine mesure de l’opportunité et ont l’air de tripper leur vie !

Vient ensuite le moment où l’imposant troupeau accompagne les artistes co-porte-parole, soit Les Soeurs Boulay et Patrick Norman, chacun leur tour. Et Les Soeurs Boulay ont décidé d’y aller pour une chanson inédite, intitulée De la terre jusqu’au courant, composée en pensant à cette fameuse Petite École de la chanson, dans le cadre du projet Une chanson à l’école, où les élèves du primaire et du secondaire de tout le Québec sont invités à apprendre une même chanson. On devrait en savoir plus au sujet de cette chanson lors des Journées de la culture en septembre. Détails par ici. En attendant, on vous tease avec un petit 30 secondes, tiens :

9. La fois où Samito a pris part à Plaque tournante et a fait danser 50 personnes comme s’ils étaient 5000

Tant qu’à être là, Sors-tu.ca, Le Canal Auditif et LiveToune présentaient leur émission web Plaque tournante en direct du Théâtre de la Vieille Forge, et Samito a volé le show avec deux prestations de FEU !

Plus tard en soirée, c’est lui qui donnait le dernier concert de la soirée, devant une foule assez clairsemée. Ça n’a pas empêché Samito de faire danser 50 personnes comme s’ils étaient 5000. (Ni à interpréter un « Happy Birthday » Hendrixesque à la rédac chef adjointe du VOIR, avant de la sérénader comme il se doit).

Méchante bête de scène, ce Samito.

10. La naissance de la phase « Sandwich aux oeufs » de Klô Pelgag

Klô Pelgag était en spectacle, à 16h, au Théâtre de la Vieille Forge. Malgré la plage horaire un peu tôt et une laryngite, elle a donné tout un show, avec costumes fous, arrangements raffinés, énergie pétillante, fidèle à ses habitudes, quoi.


Parlant de « fidèle à ses habitudes », elle a aussi lâché quelques calls un peu étranges, dont une blague louche à laquelle elle aurait apparemment rêvée.

« Savez-vous comment s’appelait le groupe Fuudge avant ?  Sandwich aux oeufs. »

Silence de 3-4 secondes dans la salle, suivi d’une demi-douzaine d’éclats de rire, pendant que le reste de la salle semblait encore médusé et que l’artiste s’était déjà lancée dans la prochaine chanson.

Comme par magie, le lendemain, on apprenait que Klô allait être de retour au Club Soda, à Montréal, le 15 décembre prochain, dans un spectacle apparemment nommé… « Sandwich aux oeufs ». Après la passe « fruits », on devine que Klô Pelgag a changé d’aliment fétiche.

Et tout ça, c’était juste lors des 4 premiers jours du festival, qui se poursuit jusqu’au 8 juillet. Il reste encore Les Hay Babies Louis-Jean Cormier avec Matt Holubowski, Karim Ouellet, Eric Lapointe et plusieurs autres shows d’ici la fin.

On y retourne l’an prochain ?  Dis oui, dis oui !

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