Expo-Québec | Retour sur Metric

C’est dans un décor de foire inondé de lumières aveuglantes et de forains bruyants que l’on retrouve encore une fois nos cousins ontariens de Metric. Fidèles habitués de nos évènements estivaux, ils étaient de retour en ville pour leur dernier spectacle de l’été et c’est à Expo-Québec qu’ils se sont arrêté avant des vacances bien méritées.

Metric, photo par Ulysse Ramsay

Toujours la même formule, les vieux kiosques à hot-dogs kitsch voisinant les manèges éblouissants et les jeux de hasard. Pour faire patienter la foule, des projections sur jets d’eau sont présentés au grand plaisir des tous petits encore debout malgré l’heure tardive. Si on lève les yeux, on peut apercevoir un bar suspendu à des dizaines de mètres dans les airs. On peut aussi entendre les cris des courageux qui ont osé se risquer aux plus périlleux manèges résonner au loin. Des peluches démesurées déambulent un peu partout. Pas de doute, l’Expo est bel et bien commencé!

On se serait attendu à une foule plus nombreuse. Quelques centaines de personnes assis confortablement dans les estrades, quelques jeunes admirateurs attroupés devant la scène pour ne rien manquer du spectacle. Après une présentation digne d’un groupe d’animateurs de camp d’été, le groupe entre sur scène et la foule se réveille aux premiers sons de synthétiseur.

Emily Haines et sa voix de sirène entament la soirée avec la pièce Artificial Nocturn de leur dernier album Synthetica. En fait, la majeure partie des chansons interprétées en font partie. À l’exception de quelques pièces dont Dead Disco de l’album Live It Out et le succès radiophonique Gimme Sympathy.

Encore et toujours le même décor avant-gardiste utilisé lors de leur performance au Festival d’été en 2012. La même recette qui semble toujours plaire à leur fidèle public qui continue à les suivre partout. Avec un répertoire qui ne déroge pas de la formule originale, on peut difficilement ne pas aimer si on est fans de la première heure. Égal, précis, énergique…. Metric pour toujours!