Critiques Concerts et spectacles à Montréal et Québec
Gauthier Dance à la Place des Arts | Une première à Montréal pour le Québécois Éric Gauthier
Une sorte d’allégresse allant jusqu’au bonheur se fait sentir entre les murs du Théâtre Maisonneuve pour la toute première visite de la compagnie fondée à Stuttgart par Éric Gauthier il y a 12 ans. Originaire de Montréal, formé à l’École des Grands Ballets Canadiens et à l’École nationale de ballet du Canada à Toronto, Éric Gauthier a répondu avec la témérité de sa jeunesse à l’offre de rejoindre le Ballet de Stuttgart en 1996, où il deviendra soliste en 2002. Et ceci explique cela.
Ground (par Caroline Laurin-Beaucage) à L’Agora de la danse | Le corps sublimé
On dit de Caroline Laurin-Beaucage, active sur la scène dansée montréalaise depuis 17 années, qu’elle est fascinée par le corps de ses danseurs au point de le placer au cœur de toute sa recherche chorégraphique. Elle, qui a été interprète pour Ginette Laurin, Paul-André Fortier et Jean-Pierre Perreault, crée maintenant GROUND à l’Agora avec le même acharnement à défier la gravité, la plus grande contrainte qui soit en danse.
L’Amant de Lady Chatterley (par les Grands Ballets) à la Place des Arts | Tendre et torride
Première mondiale jeudi soir à la Salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts pour la création par les Grands Ballets de Montréal de « L’amant de Lady Chatterley ». Une chorégraphie de Cathy Marston inspirée du roman à scandale de D. H. Lawrence publié au début du 20e et qui aura valu un procès et les affres de la censure à son auteur. Il faut dire qu’au ballet, comme à l’opéra, le sentiment amoureux ne s’exprime jamais en demi-mesure, et que les deux amants ici se montrent particulièrement torrides.
L’Affadissement du merveilleux (par Catherine Gaudet) à L’Agora de la danse | Tout sauf fade!
Si le merveilleux se met à s’affadir, où cela s’arrêtera-t-il? L’affadissement du titre, mot rarement utilisé dans le langage courant, ne vient pas sans le risque d’une perte graduelle de saveur et d’une chute du merveilleux devenu crépusculaire. Or, c’est tout le contraire qui se produit avec la chorégraphie de Catherine Gaudet pour cinq danseurs, savoureusement présentée à l’Agora de la danse.

Dada Masilo donne sa version de Giselle | Lancement de la saison Danse Danse 2018-2019
La Giselle sud-africaine s’attaque de face aux thématiques timidement effleurées par sa version romantique du 19e siècle.

Sacre du Printemps de Roger Bernat à l’Agora de la danse | Soirée immersive à ne pas rater
Au départ gênés, conscients de notre propre corps, nous hésitons. Allons-nous vraiment prendre la main d’un inconnu ou le prendre dans nos bras? Courir à travers la pièce? La réponse est oui pour certains, non pour d’autres… Dans tous les cas, ces 45 minutes passeront très vite.
Festival Quartiers Danses 2018 | Entre ballet urbain et hip-hop contemporain pour 36 chorégraphes et 140 danseurs
Le 16e Festival Quartiers Danses, qui court jusqu’au 15 septembre avec 10 spectacles en salle et 20 en extérieur dans 7 quartiers de la métropole, contribue cette année encore au rayonnement artistique de Montréal en tant que ville de danse à l’international.
Festival des Arts de Saint-Sauveur 2018 | Trop sage le Toronto Dance Theatre
En 27 ans d’excellence, c’est la première fois que le Toronto Dance Theatre participe au prestigieux Festival des Arts de Saint-Sauveur, un événement international en danse et en musique qui jouit d’une renommée enviable. Mais, cette première visite de la compagnie torontoise, qui célèbre ses 50 ans d’existence par une grande tournée pancanadienne, paraît manquer de cette énergie renouvelable si essentielle pour que le courant passe réellement entre les danseurs et un public connaisseur.
