Critiques Concerts et spectacles à Montréal et Québec
Les Ballets Jazz de Montréal sont de retour avec Dance Me et l’essence de l’oeuvre de Leonard Cohen
Compagnie de danse contemporaine de renommée internationale, les Ballets Jazz de Montréal sont de retour à la Place des Arts avec Dance Me, un fabuleux spectacle créé là à guichets fermés en 2017 à même les plus belles chansons et musiques de Leonard Cohen. Aboutissement d’une vaste tournée qui a mené la troupe récemment dans 29 villes de 10 pays, dont la Chine, les BJM occupent à nouveau la scène du Théâtre Maisonneuve pour huit représentations seulement, jusqu’au 23 mars, dans le cadre de la 21e saison de Danse Danse.
Who we are in the dark au Théâtre Maisonneuve | Peggy Baker confronte son public à ses émotions
« Who we are in the dark » est le travail le plus récent de la danseuse et chorégraphe canadienne Peggy Baker. Fruit d’une symbiose entre arts visuels, danse et musique, cette œuvre multidisciplinaire explore les émotions associées à l’obscurité. Les 7 danseurs et 2 musiciens occupent le théâtre Maisonneuve du 27 février au 2 mars.
Le Lac des Cygnes à la Salle Wilfrid-Pelletier | Pari risqué pour le Ballet National de Pologne
Reste à la fin une certitude : si le synopsis ne convainc pas complètement et si les décors ne sont pas à la hauteur (par goût ? par manque de moyen ?), la musique de Tchaïkovski et la qualité du corps de ballet semblent suffire largement à faire de ce ballet un spectacle éblouissant.
XENOS au Théâtre Maisonneuve | Akram Khan transforme la scène en champ de bataille
La chorégraphie est un véritable tour de force. La scène, en pente, est telle une montagne que le soldat Akram Khan gravit. Il dégringole, se heurte, échappe aux salves de coups de feu.
Not Quite Midnight à l’Agora de la danse | Une oeuvre mature
Depuis près de 30 ans, la chorégraphe Hélène Blackburn, avec sa compagnie Cas Public, s’est taillé une solide réputation autant à l’international qu’ici-même, chez elle. La dernière création de la compagnie, Not Quite Midnight, est une fois de plus à la hauteur d’un talent chorégraphique affirmé qui ne cesse de se renouveler. Si bien que l’année dernière, Cas Public a reçu le Prix de la danse de CINARS, dans la catégorie diffusion internationale.
Rosas à la Cinquième Salle | Ode à Coltrane
Sacrée, sensible et touchante, l’interprétation du chef d’œuvre « A Love Supreme » de John Coltrane, par les chorégraphes Salva Chantis et Anne Teresa De Keersmaeker est audacieuse. Les danseurs sont les porteurs d’une composition musicale profonde et complexe qui se base sur quatre notes, un véritable hommage au Jazz avant-gardiste, au mouvement et à l’improvisation.
Grupo corpo à la Place des Arts | La frénésie brésilienne
Vingt-deux danseurs sur scène, percutants et infatigables, nous ont offert une performance à la hauteur de nos attentes du 23 au 25 janvier dernier. Grupo Corpo fait parler d’elle et le Brésil était fièrement représenté à Montréal. Au fil des années Grupo Corpo a su développer un langage théatral et un style de mouvement qui lui est propre: un savant mélange de classique, de moderne et d’afro-brésilien. Fondée en 1975 par Paulo Pederneiras, la compagnie brésilienne nous offrait deux œuvres majeures de son répertoire: Bach et Gira.
RUBBERBANDance à la Place des Arts | Une chorégraphie fusionnelle de Victor Quijada
Le choix du titre, « Vraiment doucement », n’est pas terrible. Et il ne rend pas justice à l’énergie brute de l’œuvre hybride du Groupe RUBBERBANDance présentée sur la grande scène du Théâtre Maisonneuve. Son chorégraphe, Victor Quijada, Américain d’origine mexicaine établi à Montréal depuis 2000, y réussit à nouveau la fusion des genres – classique, danse urbaine, danse contemporaine – qui a fait la réputation de la « Méthode Rubberband ».
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