Critique album | Tiësto – Club Life: Vol. 3 – Stockholm
Après les deux premiers volumes inspirés de Miami et Las Vegas, le magicien de la musique électro/dance Tiësto récidive avec le troisième de sa série Club Life. Cette fois-ci, il nous transporte en Europe, plus précisément à Stockholm.
Les adeptes de musique les plus avertis pourront peut-être y sentir l’influence suédoise, mais pour le commun des mortels, il s’agit simplement d’un solide disque électro.
Sa touche si unique lui permet d’offrir une suite logique aux deux premières sorties de la Club Life, comportant encore une fois de gros succès remixés, comme I Love It de Icona Pop, Sweet Nothing de Calvin Harris et Florence Welch ou encore If I Lose Myself de One Republic.
La plus grande force de Tiësto lorsqu’il produit un remix est de garder l’essence même de la chanson, sans la changer du tout au tout, tout en lui offrant un petit quelque chose de plus. Et il y est fidèle encore une fois.
Paradise et Back to the Acid, des compositions originales du DJ, nous montrent que Tiësto, même à 44 ans, ne perd rien de sa magie et s’impose toujours parmi les meilleurs au monde dans le genre.
La transition entre chacun des 16 morceaux, que ce soit des remix ou l’une des créations originales pour Club Life vol. 3, est encore une fois juste. Tout coule à la perfection, sans pour autant que ce soit une continuité directe de la pièce précédente qui se poursuive.
Le DJ néerlandais varie suffisamment les sonorités, tout en conservant une ligne directrice solide et fidèle, afin de conserver l’intérêt de l’auditeur, tant l’adepte d’électro que celui qui y est moins familier.
Club Life vol. 3 arrive à point pour l’été (si le soleil peut se mettre de la partie!) et sera assurément un élément indispensable pour faire lever tous vos party.
Tiësto sera de retour au Québec le 11 juillet dans le cadre du Festival d’été de Québec et le 12 au New City Gas.
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